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"Casa/docks", le nouveau rendez-vous culturel hebdomadaire casaoui

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CINÉMA – Afin de redynamiser les salles de cinéma et de valoriser le documentaire, un nouveau projet culturel et citoyen vient de voir le jour à Casablanca.

Baptisée "Casa/docks", l'initiative, créée en partenariat avec le studio créatif Lioumness, donne rendez-vous tous les lundis à 19h au Cinéma ABC pour des projections et des débats avec les réalisateurs et des acteurs de la société civile.

La thématique du mois d’octobre, "Quel vivre ensemble", offre un programme riche avec des films comme "Rif 58-59" le 5 octobre, "Cabale à Kaboul" le 12 octobre, "A Place for Everyone" le 19 et "Nègre Blanc" le 26. Les tarifs ne dépassent pas 25 dirhams (15 dirhams pour les étudiants).

"Cette initiative vient encourager l’intérêt croissant des Marocains ces dernières années pour leur propre cinématographie de fiction et entrouvre une fenêtre sur les réalités du pays", indique les organisateurs du projet dans un communiqué, estimant que ces réalités sont "insuffisamment étudiées dans les universités nationales, et parfois traitées avec peu de consistance" par les médias.

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Après le tour du monde à la nage, un Marocain rallie les 7 continents en 7 jours et autant de marathons

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AVENTURE - Après avoir fait le tour du monde à la nage, Hassan Baraka compte désormais rallier les continents en 7 étapes, 7 jours et autant de 7 marathons. Accompagné de dix autres marathoniens venus des quatre coins du monde pour le "World Marathon Challenge", ce diplômé d’un Master en gestion des institutions et des activités sportives représentera le Maroc lors de la course. De l’Amérique du Nord à l'Amérique du Sud, en passant par l’Antarctique, l’Afrique, l’Europe, l’Asie et l’Océanie, le natif de Tetouan repoussera ses limites pour parcourir 295 kilomètres du 26 janvier au 1er février 2016.

Sensible aux causes environnementales, ce jeune homme de 28 ans organise pendant ses expéditions des ateliers d’éco-école pour sensibiliser les enfants, notamment à la préservation de l'environnement marin. De nombreux séminaires sont en effet prévus durant le périple, notamment au Chili, en Australie ou encore au Maroc.

Hassan Baraka n’en finit pas d'enchainer les exploits sportifs. "En 2014, j'ai réalisé le "Moroccan Swim Around the World" (un tour du monde à travers le globe réalisé entre 2013-2014, ndlr), je me suis consacré un temps à des activités écologiques qui me tiennent à coeur, en partenariat avec la Fondation Mohammed VI de protection de l’environnement, avant de commencer les préparatifs pour le championnat du monde de Swim and Run, une discipline qui existe depuis une dizaine d’années, qui consiste à alterner courses à pied et à la nage".

Et l’athlète d’ajouter: "Aucun marocain n’a auparavant participé à cette compétition. Je me suis qualifié en Suisse lors d'une épreuve sur 55 km pour participer au championnat du monde en Suède le 7 septembre. La course s’étalant sur 75 km au total entre les îles de l’archipel Suédois. L’eau était entre 10 et 12 degrés. J'ai terminé la course au bout de 13 heures et 26 minutes. Cette course m’a permis de faire la transition entre la natation et la course à pieds."

Je me suis pas inscrit mais qualifier en juillet en suisse lors d'une épreuve qualificative sur 55km pour pouvoir avoir le privilège de faire le championnat du monde en suède sur 75km




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Une première en anglais réussie pour Gad Elmaleh aux Etats-Unis

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HUMOUR - Parti en tournée chez l'oncle Sam pour présenter au public nord-américain un spectacle intégralement joué en anglais, Gad Elmaleh a joué cette semaine son one-man-show, sobrement intitulé "All in english", sur la scène du Joe's Bar de New-York.

Un journaliste de Télérama présent sur place a noté que "les Américains ne représentaient environ qu’un quart de l’audience dans cette salle de 150 places". Le reste du public étant des Français, des Marocains ainsi que des Canadiens.

"Vous ne croyez quand même pas que je vais jouer mon spectacle français pour seulement 25 dollars?" a lancé l'humoriste d'origine marocaine à la foule. Un critique du journal The Guardian, qui était également au Joe's Bar pour le show, a remarqué que ses sketchs étaient avant tout "des histoires personnelles" en précisant toutefois qu'ils étaient adaptés au public américain.

Gad Elmaleh s'est ainsi penché sur les différences entre les Etats-Unis et la France. Il a par exemple parlé de la récente attaque terroriste dans un train Thalys et de la façon dont des soldats français auraient réagi à la place des militaires américains.

Le journaliste du Guardian remarque toutefois que "All in english" semble toujours être un "travail en cours", et que même si le Casablancais n'était pas tout à fait à l'aise avec la langue de Shakespeare, "son charisme brillait".

Avant de conclure que même si son spectacle "n'est pas parfait, la chance de voir Gad Elmaleh déployer ses ailes aux Etats-Unis de doit pas être ratée".

LIRE AUSSI: Gad Elmaleh en tournée aux Etats-Unis pour un spectacle en anglais



Élection du nouveau maire de Oujda sur fond de polémique

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COMMUNALES - Après des semaines de tractations et deux reports, le candidat du parti de l'Istiqlal, Omar Hjira, a été réélu mardi à la tête du Conseil de la commune urbaine d'Oujda.

Sur 65 élus, 30 du PAM, 7 de l’Istiqlal et 2 du PJD ont voté pour, tandis que les 26 autres élus du PJD se sont abstenus de participer au vote. Sur le site du parti de la lampe, plusieurs élus PJD contestent cette élection, "illégale" selon eux car "elle s’est déroulée en dehors du délai prévu".

Le site Oujda City, qui a couvert l’élection de Hjira, souligne qu’elle a été "entachée d’irrégularités", car outre le non-respect du délai fixé, "l’élection des vice-présidents s’est tenue en l’absence du président élu".

Le quota dédié aux femmes n’a lui aussi pas été respecté, puisque "parmi les 10 vice-présidents, il n’y a que deux femmes, soit un cinquième au lieu du tiers comme le prévoient les textes électoraux".

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Assemblée générale de l'ONU: Le bilan en trois points du discours de Mohammed VI à New York

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DIPLOMATIE – Rôle de l’Afrique, développement durable, intégrité territoriale… Voici ce qu’il fallait retenir du discours de Mohammed VI tenu par son frère Moulay Rachid à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, le 29 septembre.

Mohammed VI l’Africain

Fidèle à sa vision stratégique de coopération sud-sud entamée depuis le début de son règne, le roi a débuté son discours en rappelant l’importance le prendre en compte "la réalité" des peuples africains et d’adopter une "analyse objective des contextes dans lesquels ils vivent".

"Je connais très bien les situations difficiles en Afrique et je sais ce que je dis. (…) La réalité est infiniment plus cruelle et plus amère que ce qui est indiqué dans les rapports de certaines organisations internationales, gouvernementales et non gouvernementales", indique le roi, qui souligne au passage que le soutien international aux pays touchés par l’épidémie d’Ebola a été "insuffisant, voire en-deçà du niveau de mobilisation et d'engagement requis par cette situation grave".

Mohammed VI, qui a effectué une longue tournée sur le continent africain en mai dernier, a également profité de cette tribune pour lancer un appel à l’ONU et aux institutions financières régionales et internationales pour qu’elles élaborent "un plan d'action pour la transformation économique en Afrique".

"La réalisation du développement ne se fait pas par des décisions bureaucratiques, ou par le biais de rapports techniques fin prêts et manquant de crédibilité", estime-t-il, attendant de ces institutions qu’elles fournissent "des ressources pérennes" pour le financement de l’Afrique, sans quoi "le continent connaîtra des écarts criants et graves entre ses pays".

Le Maroc vert

Deuxième point fort du discours: l’engagement du Maroc en matière de développement durable et de lutte contre le changement climatique. "Depuis notre participation au Sommet de Rio en 1992, le Maroc s'est attelé à mettre au point une politique nationale en matière d'environnement, fondée sur la mobilisation de tous les acteurs concernés et la bonne gestion des ressources financières dédiées au climat", explique-t-il.

Alors que le pays accueillera, en 2016, la "grand-messe" sur le climat (la COP22), le roi a tenu à évoquer les premiers pas faits par le royaume en la matière, comme l’adoption de la Charte nationale de l'Environnement, le lancement du Plan Maroc Vert, ou encore le programme des énergies renouvelables, solaire et éolienne, qui vise à couvrir 42% des besoins énergétiques du Maroc à l'horizon 2020.

Dernière initiative en date: "l’Appel de Tanger", lancé par le roi et le président français François Hollande le 20 septembre, alors que la France doit accueillir dans quelques semaines la 21e conférence sur le climat, et à laquelle le Maroc fera figure de "leader" pour mener les négociations au niveau africain.

"Le Maroc ne ménagera aucun effort pour faire entendre la voix et les préoccupations du continent africain et celles des petits pays insulaires en voie de développement, qui sont les plus vulnérables aux changements climatiques", estime Mohammed VI.

Sous tension

Dernier point du discours, une piqûre de rappel sur les "différends régionaux", et notamment sur le Sahara, sujet pour lequel le Maroc indique qu’il refusera "toute aventure irresponsable" concernant cette question.

"Plusieurs puissances internationales ont pleinement conscience que les conceptions éloignées de la réalité qui sont élaborées dans les bureaux, et les propositions fallacieuses ne peuvent que mettre en péril la situation dans la région", conclut-il, appelant l’ONU "à respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale des Etats".

En filigrane de cette déclaration, la proposition de loi déposée début septembre par des députés du parti suédois social-démocrate des travailleurs afin de reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD), à l'origine d'un imbroglio diplomatique entre le Maroc et la Suède.

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Cinq étudiants marocains à l'Assemblée générale des Nations unies à New-York

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JEUNESSE - C’est la première fois qu’un pays arabe et africain envoie une délégation de jeunes pour prendre part à une assemblée des Nations unies.

Le 8 octobre, Bassam Cherkrane, Mohamed Hachim Wafdi, Meriem El Atouabi, Nada Berrada et Sofiane Kadmiri, cinq étudiants en Master respectivement à la Sorbonne, l’EGE Rabat, Sciences po Rabat, Virginia Tech et Al Akhawayn, s’envoleront à New York pour participer à la 70e Assemblée générale de l’organisation internationale fondée en 1945.

"Du 9 au 16 octobre, nous participerons à la première et quatrième commissions de l’assemblée qui portent respectivement sur le désarmement et la sécurité internationale, et sur la décolonisation", détaille Meriem El Atouabi, contactée par le HuffPost Maroc. Et d’ajouter: "Nous voulons représenter la jeunesse marocaine aux Nations unies en tant qu’observateurs actifs".

La jeune délégation, qui sera encadrée par l’ISESCO (Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture) remettra à son retour un rapport d’observation au ministère des Affaires étrangères.

L’initiative, portée justement par le département de Salaheddine Mezouar, s’inscrit dans le cadre du “Youth Delegate Program”, mis en place par l’ONU, et qui offre aux jeunes l’opportunité d’être représentés à l'ONU.

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#Transform Yourself: Absolut met en avant 4 artistes avant-gardistes marocains

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ART- Absolut met à l’honneur la création en donnant carte blanche à des artistes marocains évoluant dans des univers différents, choisis pour leur audace et leur volonté de repousser les limites de leur art à l’instar de Andy Warhol, Louise Bourgeois, Jay Z et plus récemment Yiqing Yin, Rafael Grampa ou Woodkid.

Partenaire historique de l’art contemporain, Absolut s’attache depuis de nombreuses années à créer un lien entre l’art et le grand public, certains projets ont parfois connu la transformation de rues entières à Brooklyn ou San Francisco, devenues des vitrines à ciel ouvert pour des œuvres hors normes.

Fort du succès de la première édition « Transform Mdin’Tek », mettant en scène deux artistes issus de la culture urbaine contemporaine : l’artiste peintre et photographe Yacout Kabbaj et le graphiste et illustrateur Mohamed El Bellaoui, alias Rebel Spirit, ABSOLUT renouvelle l’expérience en lançant pour sa seconde édition sa campagne culturelle au Maroc sous le nom « Transform Yourself ». Une opportunité unique pour les talents locaux d’être visibles aux côtés d’une marque internationale et de dévoiler leurs créations !

Pour cette édition « Transform Yourself », ABSOLUT a sélectionné quatre artistes marocains, qui chacun dans son domaine nous invitera à un voyage des sens et à une introspection le temps d’une soirée unique.

« Transform Today est un appel lancé à une génération de créatifs, déterminés à prouver par leurs œuvres ou leurs performances que rien n’est prédéterminé. Note marque rappelle que chaque jour est une opportunité pour chacun de créer, de transformer », cite Jonas Tâhlin, Vice-Président Marketing d’Absolut »

# Yasmine Laraqui et son art 2.0

Artiste visuelle et multimédia, YASMINE LARAQUI est née et vit à Casablanca. Elle est titulaire du Master’s Degree of Fine Arts,spécialisé en photo et vidéo, de la School of Visual Arts, New York, après avoir suivi un cursus à l’Ecole Nationale Supérieure d'Arts de Paris Cergy, France et a obtenu un Bachelor of Fine Arts, spécialisé en Art Multimédia. A travers les nouvelles technologies, Yasmine Laraqui expérimente et réinterprète son environnement en milliards de pixels, pour projeter et créer une nouvelle réalité, faisant de chaque expérience une transformation.

# Mehdi F. Khessouane et son travail organique

Styliste et architecte d'intérieur, MEHDI F. KHESSOUANE est né et vit à Casablanca. Diplômé des Beaux Arts de Casablanca, il effectue un stage à la Grande école du Design de l'Université Harvard de Boston. De sa volonté à comprendre ce qui l’entoure est née une vision, un besoin de créer ce qu’il voit, mais toujours avec une approche scientifique. De la mode au design, le travail de Mehdi est organique, proche de la nature, il articule son concept sur la matière, qui vient au monde pour devenir une forme.

# Jay Douzi et ses voyages sonores

Né et élevé dans la ville de Los Angeles, JAY DOUZI change constamment de
styles et de grooves, entrainant les auditeurs dans un nouveau voyage
sonore à chaque instant. Toujours à la recherche de nouvelles façons de
célébrer l’individualité, il exclut la banalité.
Il a étendu ses activités à partir de pistes tout simplement jouées, à produire et à créer de la musique d'une manière esthétique et unique.

# Rachid Kallamni et sa notion de labyrinthe

Né à New York, RACHID KALLAMNI a grandi entre New York et Casablanca. Rachid est un peintre connu pour le style "Mazism", qu’il décrit comme la résolution des problèmes de base par l'utilisation de labyrinthes, qui sont autant d’opportunités de changer, croître, évoluer et se transformer.
Au-delà de la notion de labyrinthe, le concept Mazism, représente la poursuite du bonheur, dans une société où nous sommes en permanence à la recherche de raccourcis entre où nous sommes et la satisfaction à laquelle nous aspirons.

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Pourquoi le Maroc est prêt à boycotter toutes les sociétés et produits suédois

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DIPLOMATIE - Nouveau coup de théâtre après l’affaire du blocage d’IKEA au Maroc. Jeudi 1er octobre, le gouvernement marocain a annoncé qu’il pourrait "boycotter toutes les sociétés et produits suédois" pour protester contre la position suédoise jugée "agressive" au sujet du Sahara.

Interrogé par le HuffPost Maroc, le porte-parole du gouvernement Mustapha Khalfi explique les raisons de cette annonce, qui vont au-delà du projet de loi déposé par des députés suédois pour reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

"La Suède boycotte les produits marocains issus des régions du sud du royaume, ainsi que tous les investisseurs étrangers qui investissent dans le Maroc. La Suède fait du lobbying auprès d’autres pays européens pour que ceux-ci reconnaissent la RASD", indique le ministre qui annonce que "le Maroc n'hésitera pas à traiter la Suède de la même manière qu'elle le traite".

"Le Maroc, en réaction à cette politique hostile, agira en conséquence et pourrait même aller jusqu'au boycott de l'ensemble des produits suédois", affirme M. Khalfi, qui espère que la "Suède reviendra sur ses décisions afin de rétablir les liens entre les deux pays".

Pour rappel, la balance commerciale avec la Suède est déficitaire pour le Maroc. Selon les chiffres de l'Office des changes, les importations marocaines depuis la Suède s'élevaient à 3,55 milliards de dirhams en 2013, tandis que les exportations marocaines vers la Suède s'élevaient à 495,76 millions de dirhams la même année. Les échanges commerciaux entre les deux pays font donc ressortir un solde commercial déficitaire estimé à 3,05 milliards de dirhams.


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Khadir Lamrini prend les rênes de le CGI, un an après le scandale Madinat Badès

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IMMOBILIER - C’est donc un pur produit du groupe qui prend la tête de la Compagnie générale immobilière (CGI). Khadir Lamrini, qui occupait depuis 2005 le poste de directeur de l'Agence d'urbanisation et de développement d'Anfa (AUDA), une filiale de la Caisse de dépôt et de gestion, a été nommé nouveau patron de la CGI, principal bras opérationnel de la CDG dans les métiers de l’immobilier et de l’aménagement territorial, mardi 29 septembre lors du Conseil d’administration de l’établissement public fondé en 1959.

Celui qui a été nommé en décembre 2005 patron de l’Auda, maître d’ouvrage général du projet Casa-Anfa (site de l'ancien aéroport d'Anfa), succède ainsi à Nabil Kerdoudi, directeur général par intérim depuis le départ de Mohammed Ali Ghannam.

Ancien cadre au Centre d’ingénierie et de développement relevant du ministère de l’Equipement et des transports, Khadir Lamrini prend les rênes de la CGI un peu plus d’un an après l’éclatement du plus gros scandale de l’histoire du promoteur immobilier marocain...

Redresser la barre

Août 2014, des plaintes avaient en effet été adressées par des clients MRE au roi, pour des "malfaçons graves" dans des logements construits par le promoteur. Le projet en question s'appelle Madinat Badès, à Al Hoceima au nord du pays. L’affaire avait fait grand bruit et entraîné le limogeage et des poursuites judiciaires à l'encontre de Ali Ghannam et Anas Alami, à l’époque patrons de la CGI et de la CDG, ainsi qu’une vingtaine de cadres et employés de la firme.

Le scandale a aussi eu comme impact collatéral la sortie du promoteur immobilier du Groupe CDG de la Bourse de Casablanca. Mai 2015, après des mois de tergiversations, le gendarme de la bourse a validé le projet d'Offre publique de retrait (OPR) de la CGI de la Bourse de Casablanca, amorcé en octobre 2014.

A la barre, ils sont 26 prévenus sous le coup d’une instruction judiciaire pour suspicion de dilapidation de deniers publics, faux et usage de faux, escroquerie et abus de confiance ou encore constitution de bande criminelle. Jeudi 6 août 2015, le juge d’instruction près la cour d’appel de Fès a brièvement reçu les prévenus, avant de fixer un nouveau procès de confrontation le 29 octobre. A suivre...


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Le Maroc accueille le 2e sommet des villes intelligentes

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URBANISME - L’annonce a été faite mercredi à Rabat par Nabil Benabdellah, ministre de l’Habitat et de la politique de la ville. Pour la deuxième année consécutive, le Maroc abritera le Sommet international des villes intelligentes en Afrique du nord, les 6 et 7 octobre à Skhirat.

Organisé sous le thème "Gouvernance, innovation numérique et société: quels défis pour une transition durable", ce rendez-vous sera l’occasion de débattre sur les moyens d’améliorer la qualité de vie en milieu urbain.

Principaux sujets débattus: les meilleures pratiques en gouvernance numérique, la dématérialisation: une pratique durable dans le contexte de numérisation des services publics, les outils de développement des collectivités locales visant à améliorer la compétitivité et à renforcer l'inclusion sociale, le numérique et la santé, et enfin l'optimisation de la gestion des ressources. L'enjeu est de taille: aujourd'hui, 60% de la population marocaine vit en ville. Dans une dizaine d’années, on en sera à 70%.

Le concept des "Smart cities" prend une place de plus en plus importante dans le débat marocain, au moment où le pays travaille sur plusieurs réformes majeures en matière d’urbanisme comme les énergies propres.


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Etats-Unis: jusqu'à dix morts lors d'une fusillade dans une université d'Oregon

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Jusqu'à dix personnes ont été tuées et plus de 20 blessées jeudi lors d'une fusillade dans une université de l'Etat américain de l'Oregon, selon des autorités locales citées par les médias, la police ayant annoncé la mort du tireur.

"Le tireur est mort", a déclaré le shérif du comté local, John Hanlin, lors d'une conférence de presse, sans toutefois confirmer le bilan d'une dizaine de morts et de 20 blessés donné par les médias.

En arrivant sur le campus, les agents ont localisé le suspect, "il y a eu un échange de coups de feu", a-t-il précisé.

"Il s'agit d'un homme de 20 ans", a affirmé la gouverneure de cet état du nord-ouest des Etats-Unis, Kate Brown, lors d'un autre point presse. Elle a confirmé qu'il y avait des morts et des blessés mais sans en donner le nombre.


Le tireur a méthodiquement tiré sur ses victimes, passant d'une salle de cours à l'autre de l'université d'Umpqua, selon les médias locaux. Le campus est installé dans une région rurale, vivant principalement de l'exploitation du bois, qui a été profondément ébranlée par le massacre, a témoigné John Hanlin.

"Nous avons été alertés sur une possible fusillade à l'université d'Umpqua vers 10H38", a précisé la police locale sur son compte Twitter." Nous n'avons pas encore de bilan (...), je crains que ça ne soit proche" du chiffre de dix morts et 20 blessés graves, a témoigné sur CNN le sergent Aaron Dunba, un policier du bureau du shérif de la ville de Roseburg, située non loin de l'université.


"Quelqu'un tire sur le campus"

Au moins vingt personnes sont dans un état critique, dont une femme qui a été touchée à la poitrine, selon des médias.

Le campus universitaire, où étudient quelque 3.000 personnes, a été évacué et bouclé, pompiers, police et parents inquiets se précipitant sur les lieux dès les premières rumeurs qu'une tuerie avait eu lieu.

Onze blessés ont été évacués mais deux sont morts ensuite, a indiqué un responsable des pompiers du comté de Douglas, Ray Shoufler.

La police a fouillé les étudiants à leur sortie du campus, à la recherche d'éventuels complices et d'armes. Puis ils ont été évacués en bus.

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"Hé, je vais bien. Physiquement. On nous emmène en bus hors du campus", a témoigné sur Twitter une étudiante, Kayla Marie. "Oh mon dieu, quelqu'un tire sur le campus" et "Les étudiants courent partout. Mon Dieu", avait-elle écrit une heure plus tôt.

"Tout le monde s'est précipité sur les lieux. Nous avons toujours des dizaines d'agents là-bas. Ils sont en train de fouiller toute l'université. C'est un campus rural donc il y a 12 ou 15 immeubles et ils doivent procéder salle par salle, immeuble par immeuble, et s'assurer que toutes les installations sont sûres", a expliqué le sergent Aaron Dunbar.

Le tueur aurait posté un message sur les réseaux sociaux avant la fusillade, selon plusieurs médias.

Le président Barack Obama a été informé du déroulement des événements par sa conseillère en sécurité intérieure et a demandé à rester informé régulièrement, a indiqué un responsable de l'administration américaine.

Les fusillades sont très fréquentes dans les lycées et universités aux Etats-Unis: l'une d'elles avait déjà eu lieu dans un lycée du Dakota du sud mercredi faisant un blessé et une autre début septembre dans une université de Sacramento avait fait un mort et deux blessés.

Le 16 avril 2007, un étudiant de 23 ans avait tué 32 personnes avant de se donner la mort sur le campus de l'université de Virginia Tech, à Blacksburg (Virginie). C'est la pire fusillade de l'histoire du pays en temps de paix.

Plus récemment, un jeune homme de 20 ans avait massacré 26 personnes, dont 20 enfants, dans l'école de Sandy Hook à Newtown (Connecticut), le 14 décembre 2012. Dans une Amérique choquée par la mort des écoliers, Barack Obama avait alors tenté, en vain, de pousser vers un durcissement de la législation sur les armes.


En août, le meurtre en direct à la télévision de deux journalistes, abattus par un ancien collègue, avait une nouvelle fois réveillé le débat sur le contrôle des armes à feu dans le pays. Mais sans provoquer de changement.

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Google.com: le nom de domaine a changé de propriétaire pendant une minute, suite à un possible bug

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INTERNET - Google Bug. Mardi 29 septembre, les cadres de la firme californienne ont sans doute tremblé. Car pendant une minute, ils ont perdu le titre de propriété du nom de domaine le plus tapé d'Internet: google.com.

L'éphémère propriétaire du nom "google.com" s'appelle Sanmay Ved. Ancien de la firme, il a expliqué dans un post sur son profil Linkedin comment pendant une minute, il est devenu propriétaire de google.com, pour la modique somme de 12 dollars (10,7 euros), captures d'écran à l'appui.

Ce matin-là, Sanmay Ved se promène dans l'interface de Google Domains, où il est possible de consulter les noms de domaine encore disponibles sur la plateforme. "J'ai longtemps travaillé chez Google, alors je continue à m'intéresser au produit. J'ai tapé Google.com et à ma grande surprise, le nom était disponible", explique-t-il dans une interview accordée au Business Insider UK. Le smiley vert à coté est en effet sans équivoque.

google domain

Il décide alors de lancer la transaction, qui se déroule normalement. Moins 12 dollars plus tard, Ved reçoit alors deux emails, qu'il explique être inhabituels pour l'achat d'un nom de domaine. Dans ces emails, qu'il n'a d'ailleurs pas mis en ligne, des informations internes sur Google, ainsi que les traditionnelles notifications de changement de propriétaire, et les confirmations à effectuer. Son interface s'actualise également et Ved a désormais accès aux commandes du webmaster, comme il l'explique à la journaliste de Business Insider.

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Mais son passage aux commande de Google n'aurait duré qu'une minute. Très rapidement, Ved reçoit un mail du service Payements de Google.

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"Nous ne sommes pas autorisés à traiter le nom de domaine que vous avez commandé le 29 septembre, 10:22 PM. Votre commande pour le nom de domaine suivant "Google.com" a été annulée.
Votre carte n'a pas été débitée."



En réalité, la transaction a été annulée, mais Ved en a malgré tout gardé une trace dans son historique.

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"Google a pu annuler la transaction parce que le service d'enregistrement que j'utilisais (à savoir Google Domains) leur appartenait, contrairement à ce qui s'est passé chez Microsoft en 2003", explique Sanmay Ved sur son post.

S'agirait-il de l'un des plus grands bugs de l'histoire du site, ou Google aurait-il simplement, à l'instar de Microsoft en 2003, oublié de renouveler son nom de domaine? Pour l'instant, impossible de répondre. Interrogé par Business Insider, un porte-parole de l'entreprise a expliqué que les équipes travaillaient actuellement sur le problème, bien qu'ils n'aient jusqu'à présent rien constaté d'inhabituel.

Notez qu'une mésaventure assez proche de celle-ci est également survenue en France à la chaîne de télévision TF1. En 2014, le groupe avait malencontreusement oublié de renouveler la licence de son site Wat.TV, un site hébergeant l'ensemble des vidéos TF1 sur Internet. Résultat, la plateforme vidéo était devenu inaccessible pendant quelques heures.


Maroc/Suède: Une brouille diplomatique qui ne dit pas son nom?

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DIPLOMATIE - "Nous entretenons de bonnes relations avec le Maroc (…) j’ignore l’origine des rumeurs prétendant que la Suède a changé de position sur le dossier du Sahara". A en croire l’attaché de presse du ministère suédois des Affaires étrangères, Pezhman Fivrin, joint par le HuffPost Maroc, il n’y a aucune brouille entre la Suède et le Maroc.

Voilà pour la position officielle suédoise. Du côté marocain en revanche, le supposé revirement de la Suède sur le dossier du Sahara a d’ores et déjà fait couler beaucoup d’encre et fait réagir l’ensemble de la classe politique.

Boycott économique

Si le cafouillage autour du blocage lundi 28 septembre d'un magasin IKEA en périphérie de Casablanca ne permet pas d’affirmer avec certitude qu'il puise son origine dans une décision politique (on parle officiellement d’un vice de forme administratif), le gouvernement marocain a quand même annoncé jeudi qu’il pourrait "boycotter toutes les sociétés et produits suédois" pour protester contre la position suédoise jugée "agressive" au sujet du Sahara.




"La Suède boycotte les produits marocains issus des régions du sud du royaume, ainsi que tous les investisseurs étrangers qui investissent dans le Maroc. La Suède fait du lobbying auprès d’autres pays européens pour que ceux-ci reconnaissent la RASD (République arabe sahraouie démocratique, autoproclamée par le Front Polisario, ndlr)", a notamment indiqué le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, contacté par le HuffPost Maroc.
Et le ministre d’ajouter: "Le Maroc, en réaction à cette politique hostile, agira en conséquence et pourrait même aller jusqu'au boycott de l'ensemble des produits suédois".




Mais alors que Rabat est passé à l'offensive, Stockholm encaisse. Dans un message adressé à notre rédaction, Wiktoria Dagerås, conseillère à l'ambassade de Suède, rassure : "notre pays soutient "le travail de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, monsieur Christopher Ross".

Une délégation marocaine à Stockholm

A l’origine de ces tensions, une proposition de loi déposée début septembre par ses députés du parti suédois social-démocrate des travailleurs afin de reconnaitre la république sahraoui (RASD, autoproclamée par le Front Polisario).

Face à la levée de boucliers qu'a suscitée cette proposition de loi, la conseillère de l'ambassade de Suède au Maroc a tenu à rappeler que son pays "n’a pas reconnu le Sahara occidental comme un Etat". Le chargé de communication du ministère suédois des Affaires étrangères est allé plus en nous indiquant que "la Suède ne le fera pas".

Il n'empêche que le Maroc est décidé à passer à l’action pour défendre la "première cause nationale". A la suite d’une réunion présidée lundi par le Chef du gouvernement en présence des dirigeants des principaux partis politiques, il a en effet été décidé de déplacer à Stockholm dans les prochains jours une délégation composée des dirigeants de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), du Parti socialiste unifié (PSU) et du Parti du progrès et du socialisme (PPS), trois partis de gauche, afin de défendre l’intégrité du royaume.

Dans ce pays scandinave qui peut se targuer d'avoir un gouvernement majoritairement composé de femmes, la délégation marocaine sera présidée par Nabila Mounib, la chef de fil du PSU.

Que représentent les échanges commerciaux entre les deux pays? Selon les chiffres de l'Office des changes, les importations marocaines depuis la Suède s'élevaient à 3,55 milliards de dirhams en 2013, tandis que les exportations marocaines vers la Suède s'élevaient à 495,76 millions de dirhams la même année. Certes, les échanges commerciaux bilatéraux font donc ressortir un solde commercial estimé à 3,05 milliards de dirhams en faveur de la Suède. Mais rapportées au total des exportations suédoises dans le monde, qui s'élèvent en 2014 à 254 milliards de $, celles réalisées vers le Maroc ne représentent pas grand chose...


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19 Marocains sont morts pendant le pèlerinage à La Mecque "de mort naturelle", indique le ministère des Habous

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DRAME - Au moins 19 Marocains sont morts pendant le pèlerinage à La Mecque, selon un dernier bilan du ministère des Habous et des affaires islamiques rendu public jeudi 1er octobre.

Le département de Ahmed Toufiq a publié sur son site une liste détaillée des personnes décédées, précisant pour certaines le lieu (Mina, La Mecque ou Arafat) et la cause du décès.

Onze pèlerins partis avec l’organisation officielle, un pèlerin individuel, trois pèlerins partis avec des agences de voyage et quatre Marocains résidant à l’étranger sont morts pendant le hajj, la plupart d’un arrêt cardiaque, précise le ministère.

Les décès de pèlerins marocains annoncés "sont naturels et n'ont aucun lien avec la bousculade de Mina", souligne vendredi le ministère des Habous et des Affaires islamiques dans un communiqué.

Ces morts naturelles "surviennent normalement chaque année parmi les pèlerins nationaux", et "le nombre varie entre 30 et 40 décès", précise la même source


Selon un bilan établi cette fois-ci par le ministère des Affaires étrangères, onze Marocains sont morts dans la bousculade mortelle de Mina, huit sont blessés et vingt-sept sont portés disparus.


La bousculade qui a eu lieu à Mina le 24 septembre a provoqué la mort d’au moins 769 personnes, drame le plus meurtrier survenu pendant le hajj depuis vingt-cinq ans.



"Houwa Li Hiya": Des étudiants de Rabat lancent une campagne pour sensibiliser sur l'égalité des genres (VIDÉO)

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Posted by Houwa_Li_Hiya on jeudi 1 octobre 2015


INITIATIVE - Sensibiliser à l'égalité des genres en poussant l'homme à agir en faveur de la femme: c'est le but de la campagne lancée vendredi 2 octobre par des étudiants du Rotaract Club de l'Université Internationale de Rabat (UIR), une association qui oeuvre pour le développement économique et social à travers diverses actions.

La vidéo de deux minutes publiée sur la page Facebook "Houwa Li Hiya" ("Lui pour elle"), déjà visionnée près de 1.500 fois en quelques heures, s’ouvre sur une statistique alarmante: le Maroc est le 134ème pays sur 142 au niveau des droits de la femme.

L'initiative lancée par Sofia Slami, membre du Rotaract de l’UIR, se veut originale dans le sens où elle ne traite pas du rôle de la femme dans le débat sur l'égalité des genres, mais de celui de l’homme. Avec des questions telles que "que feriez-vous si c’était votre soeur qui se faisait battre?", elle pose encore une fois le délicat problème de l’égalité entre hommes et femmes au Maroc.

La vidéo vise ainsi à encourager l’homme à "agir en faveur de la femme", à "s'investir davantage dans sa vie, son éducation, sa santé, son épanouissement, sa réalisation" et à "partager ses rêves, ses ambitions, ses peurs comme ses joies!", peut-on lire sur la page Facebook.

L'initiatrice invite également les internautes à utiliser le hashtag #Houwa_Li_Hiya pour "faire en sorte que la femme puisse faire l’homme après que l’homme a fait la femme!"

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L'université Cadi Ayyad dans le classement du World University Ranking

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CLASSEMENT - Les universités marocaines ne font pas office de bons élèves. Dans le World University Ranking qui classe les 800 meilleurs établissements du monde, seulement une université marocaine y est répertoriée.

Il s'agit de l'université Cadi Ayyad de Marrakech qui se trouve dans la dernière tranche du classement, qui va de la 601e à la 800e place. Précision: seules les 200 premières universités sont classées précisément. Au-delà, le classement les situe par tranche.

Pour évaluer les universités, le World University Ranking se base sur des critères tels que le nombre de recherches publiées et leur influence dans le monde universitaire, l'importance du budget destiné à la recherche ou encore le nombre d'étudiants étrangers accueillis dans l'établissement.

Cadi Ayyad dégringole d'une année sur l'autre puisqu'elle était située dans la tranche allant de la 301eme à la 350eme place dans le même classement l'année dernière.

Les dix premières universités du classement:



Quatorze universités africaines se situent dans le classement. C'est l'Afrique du Sud qui est le pays africain le plus représenté avec six établissements, dont trois situés dans le top 400: l'université de Cape Town (120) suivie de l'université du Witwatersrand (201- 250), l'université de Stellenbosch (301-350), l'université de KwaZulu Natal (401-500), et enfin l'université de Pretoria (501-600).

Quatre institutions subsahariennes sont également présentes: l'université du Ghana (601-800), l'université de Nairobi (601-800), l'université d'Ibadan au Nigeria (601-800) et l'université Makerere en Ouganda (401-500). A part le Maroc, le seul pays nord-africain représenté est l'Egypte, qui place trois de ses universités dans le classement: l'université d'Alexandrie (601-800), celle du Caire (601-800) et l'université du Canal de Suez (601-800).

Le classement de Shanghaï des 500 meilleures universités au monde publié plus tôt en 2015 ne souriait déjà pas aux université du royaume puisque aucune n'y figurait. Même topo pour la cuvée 2015 QS World University Rankings, où les établissements marocains brillaient par leur absence.


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Les médecins en grève pour protester contre le service civil obligatoire

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SANTÉ - La fronde se fait de plus en plus présente chez les blouses blanches. Après les étudiants et internes, c’est au tour des médecins résidents et externes de protester contre la décision du ministre de la Santé d'imposer le service civil obligatoire.

Une grève illimitée, qui concerne tous les services sauf ceux d’urgence et de réanimation, a démarré hier dans les cinq centres hospitaliers universitaires du pays (Casablanca, Rabat, Marrakech, Fès et Oujda). Et les griefs des médecins à l'égard du projet du ministre de la Santé Houcine El Ouardi n’ont pas changé.

"La grève fait suite à quatre mois de mobilisation, un sit-in devant le siège du ministère de la Santé et une marche à Rabat. Nos revendications sont toujours les mêmes", indique le Dr. Oussama El Adaoui, président de l'Association des médecins internes du CHU Ibn Rochd de Casablanca, joint par le HuffPost Maroc.

Ouvrir la voie au projet de privatisation

En jeu, le service sanitaire obligatoire, une mesure que la tutelle propose d’adopter pour contraindre les médecins à travailler dans les régions lointaines et enclavées. Mais pour les blouses blanches, l’objectif du ministère est tout autre: baliser le terrain à une privatisation du secteur de la santé. "Le service obligatoire ouvre la voie au projet de privatisation déjà entamé. S’il est instauré, il n’y aura d’ici 10 ou 15 ans plus aucun médecin employé par l’État dans les CHU, qui pourront alors être facilement cédés à des capitaux privés", estime Dr. El Adaoui.

Autre revendication: respecter la dignité des médecins en revoyant à la hausse leurs salaires. "Un médecin qui a suivi un cursus de huit ans après le bac, voire 13 ans s’il est spécialisé, touche autant qu’un titulaire de master qui démarre sa carrière dans un autre secteur public, à savoir 8.000 dirhams. Les non contractuels sont payés 3.500 dirhams, alors que ce sont eux qui permettent aux CHU de fonctionner. Sans oublier qu’on fait en moyenne 6 ou 7 gardes par mois, qui ne sont ni récupérées et rémunérées".

Des conditions de travail difficiles

A cela s’ajoutent "la pénurie de professeurs dans les CHU et le refus du ministère d’Enseignement supérieur d’ouvrir de nouveaux postes pour compenser ce manque", et les "conditions de travail difficiles", selon le président de l'Association des médecins internes du CHU Ibn Rochd. "Nous manquons de matériel, sachant que le nombre de patients est trop élevé par rapport à la capacité d’accueil des CHU. Nous devons également faire face à des problèmes d’insécurité".

Trois jours avant la grève, le ministère de la Santé a pris contact avec les médecins internes et résidents, dans le but selon ces derniers de "calmer leur colère et casser le mouvement de protestation sans pour autant répondre à leurs revendications".

Une réunion qui était prévue ce vendredi entre les médecins et le ministre de l’Enseignement supérieur a, elle, été reportée à mardi. En attendant, d’autres marches sont prévues dans les prochains jours dans les cinq CHU du pays.

Pour mémoire, les étudiants en médecine et internes sont en grève depuis bientôt un mois pour protester eux aussi contre le service civil obligatoire, alors que la rentrée était prévue le 1er septembre. Plus que jamais plane la menace d'une année blanche pour les étudiants.


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Syrie: "Elle porte la vie comme si elle portait une bombe"

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INTERNATIONAL - Mais qu'est ce que tu vas encore faire en Syrie? Question récurrente, même de la personne la plus proche qui est ma mère, qui a fini par comprendre mon engagement et mes motivations mais a toujours du mal. Et là je suis à Rayhania, la ville turque la plus proche de la frontière syrienne, plus précisément au passage de Bab Al Hawa et je ne peux pas entrer. L'hôpital et le centre de formation sont juste à des dizaines de mètres de l'autre côté de la frontière, mais inaccessibles, pour le moment.

Frustrés comme des enfants qu'on empêche d'accéder à un endroit convoité, mais confiants dans la volonté divine. Ziad, anesthésiste réanimateur et responsable de la formation au sein de l'UOSSM (Union des Organisations Syriennes des Soins Médicaux) n'a pu entrer que difficilement même avec son passeport syrien. Hassan, l'urgentiste, n'en possède pas et malgré qu'il soit syrien, il a été refoulé et moi j'attends un petit miracle.

La journée d'hier fut longue en attente et la nuit courte. La formation doit commencer en fin de matinée et plus d'une vingtaine de sages-femmes venues de différents endroits du nord du pays m'attendent de l'autre côté. Notre formation ludique et interactive a du ''succès'' et le bouche à oreille (ou le WhatsApp) fonctionne bien.

Ce qui me frustre encore plus ce sont les patients que je dois opérer dont plus particulièrement une jeune femme qui a eu plusieurs césariennes et dont l'état actuel est préoccupant puisque le placenta est mal situé et qu'elle risque des complications allant de l'hémorragie, à la perte de son utérus voir de sa vie en absence d'une bonne prise en charge.

Habitant près d'Idlib, la gynécologue et les chirurgiens ont conseillé à son frère médecin de l'emmener plutôt vers les hôpitaux de la ville de Dana ou celui de Bab Al Hawa pour qu'elle soit près de la frontière au cas où... Inutile de vous expliquer l'état d'esprit de cette femme, de son mari, de ses enfants et de sa famille. Elle porte la vie, comme si elle portait une bombe.

La même famille vient d'être endeuillée il y a à peine un mois quand un missile est tombé dans le marché d'Idlib faisant deux morts (un adulte et un enfant de 10 ans) et plusieurs blessés. Tout ce qu'il m'avait dit Zakaria, le médecin quand je lui ai présenté mes condoléances lors de la dernière visite c'était, "Alhamdoulillah, leur heure était arrivée".

La vie et les rencontres avec des personnes qui côtoient la mort est impressionnante. On apprend avec eux une certaine sérénité et une acceptation du destin d'une part et une combativité plus aiguisée d'autre part.

La seule route vers Alep dite de Castillo réputée dangereuse mais que j'ai empruntée il y a un mois est complétement coupée depuis 5 jours parce que les Kurdes du PKK (qu'on nous présente actuellement comme combattants de la liberté et défendant une minorité) ont pris la place des snippers du régime en tirant sur ceux qui arrivent ou sortent de la ville. Une façon d'asphyxier un peu la ville d'Alep et obliger les combattants à les laisser ouvrir un passage entre les deux bords de la ville. Des calculs politiques qui provoquent des morts innocentes tous les jours...

La France bombarde la partie du pays sous contrôle de Daech, les Russes ne se cachent plus et lancent des raids sur la partie de la ville de Homs encore tenue par des combattants. Le régime lance ses barils de TNT sur la population, mais tout ceci n'a pas empêché les sages-femmes à se déplacer pour notre formation.

Le fait de ne pas pouvoir leur donner les cours me désole. On se rabat sur Skype pour ce premier jour fait surtout de conférences.

En attendant, patience...

LIRE AUSSI: A Alep, le désir de la vie est supérieur à la peur de la mort (BLOG)





La promotion de l'entreprenariat au Maroc au cœur d'une conférence organisée par la Fondation Attijariwafa bank

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ENTREPRISE - Alors que le statut d’auto-entrepreneur vient officiellement d’être lancé, la Fondation Attijariwafa bank organisait, jeudi 1er octobre à Casablanca, une conférence sous le thème "L’entreprenariat au Maroc: vers un écosystème performant".

"Le choix de ce thème s’inscrit dans le sillage de la stratégie globale de la SNI (la Société nationale d’investissement, société mère d'Attijariwafa, ndlr) qui place le soutien à l’entreprenariat au cœur de sa nouvelle politique sociétale", indique la Fondation dans un communiqué.

Lors de la conférence, Mamoune Bouhdoud, ministre délégué chargé des Petites entreprises et de l’Intégration de l’économie informelle, a notamment insisté sur l’importance de l’état d’esprit de l’entrepreneur: "Si l’entrepreneur commence par solliciter l’aide de l’Etat pour concrétiser son projet, c’est qu’il n’est pas un entrepreneur", a-t-il indiqué, rappelant également qu’il était nécessaire de favoriser une culture de tolérance à l’échec, "étape incontournable dans le processus d’apprentissage de l’entrepreneur".

Autre point abordé lors de la conférence, l’importance des synergies entre les différents intervenants du secteur, afin que les entrepreneurs ne se retrouvent pas seuls. "Le problème majeur de l’entrepreneur marocain ne réside plus dans l’accès au financement, mais dans la difficulté de décrocher son premier contrat", a déclaré la directrice générale de Maroc Numeric Fund (MNF), Dounia Boumehdi, qui a aussi mis en avant l’importance de la présence physique des entrepreneurs au Technopark pour faciliter la synergie.

Fatim-Zahra Oukacha, directrice général de CEED Maroc, a pour sa part rappelé l’importance de l’accompagnement et du coaching des jeunes entrepreneurs, au-delà de l’aspect financier. "Nous accordons une importance particulière à la fois à la formation, au mentoring en faisant intervenir les entrepreneurs ayant réussi après quelques échecs et au networking", a-t-elle expliqué.

Pour M. Bouhdoud, le statut de l’auto-entrepreneur a justement pour vocation d’aider au passage à l’acte du plus grand nombre, tout en veillant à ne pas réitérer les erreurs du passé, note le communiqué. "C’est pour cette raison que nous avons établi une liste des professions éligibles au Statut, que nous enrichirons progressivement", a tenu à préciser le ministre délégué.

Plusieurs créateurs de start-up ont également pris la parole lors de cette conférence, les uns soulignant l’importance de tisser un réseau avec les différents acteurs de l’écosystème de l’entreprenariat, les autres expliquant qu’il est parfois difficile de trouver des investisseurs marocains prêts à prendre le risque de financer leur projet.

La synthèse de M. Hamid Bouchikhi, professeur en Management et Entreprenariat à l’ESSEC Business School de Paris, et contributeur au HuffPost Maroc:

  • L’entreprenariat est avant tout un état d’esprit où la prise de risque et la persévérance doivent être privilégiées. Cela renvoie à une nécessaire adaptation de l’éducation au sein de la famille et de l’enseignement des jeunes. A ce titre, le modèle anglo-saxon, à la différence du modèle francophone, valorise la créativité et tolère l’échec.


  • L’écosystème de l’entreprenariat ne se décrète pas. C’est aux entrepreneurs de repousser les limites pour amener l’environnement institutionnel à s’adapter.


  • Les jeunes créateurs de start-up sont des "néo-entrepreneurs" qui, contrairement à leurs aînés, n’ont pas peur de la concurrence. Ils ont confiance en eux et en leur projet.


  • La particularité du néo-entrepreneur est qu’il n’est pas demandeur d’aides de l’État mais de mesures concrètes pour lever les obstacles à l’entreprenariat.


  • La présence des jeunes femmes marocaines parmi cette catégorie d’entrepreneurs dénote de l’importance de l’évolution des mentalités au Maroc.


  • Il suffirait de valoriser une dizaine de success stories, parmi ces entrepreneurs, pour susciter un engouement des jeunes pour l’entreprenariat, et faire ainsi bouger la production de la richesse nationale.



"Fatima", portrait de ces femmes de l'ombre qui se révèlent au grand jour (VIDÉO)

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CINÉMA – "Fatima", le dernier long métrage de Philipe Faucon, qui sort en France le 7 octobre prochain, raconte le quotidien de Fatima, une femme de ménage immigrée d’origine algérienne qui mène un combat au quotidien.

Adapté des livres autobiographiques "Prière à la lune" et "Enfin, je peux marcher seule" de l’écrivain marocaine Fatima Elayoubi, l’œuvre de Faucon raconte, dans un style épuré et sans pathos, la vie de ces femmes nombreuses dans la société, mais si invisibles. La vie de Fatima, interprétée par Soria Zeroual, qui n’est pas actrice mais femme de ménage dans la vie, "est mon histoire », a expliqué Elayoubi à l’AFP. Avec ce film, Philippe Faucon "a fait sortir cette femme à la lumière, il a présenté son courage, son audace, ses rêves", se réjouit-elle.

Maîtrisant mal le français, Fatima a du mal à communiquer non seulement avec ses employeurs, mais aussi avec ses filles. Souad, une adolescente de 15 ans et Nesrine, 18 ans, qui débute des études en médecine. Pour payer leurs études, la quarantenaire enchaîne les ménages en horaires décalés, dans une maison bourgeoise ou dans une école.

Une chute dans l’escalier la rend inapte au travail. L’occasion pour Fatima de se lancer dans l’écriture en arabe. Elle en profite pour exprimer ce qu’elle n’a jamais réussi à dire jusque là.

"Ce qui m’intéressait, c’était de montrer ces femmes qui n’ont pas beaucoup de place sur les écrans, qu’on ne voit pas très souvent, et de raconter cette espèce d’entêtement, d’obstination, ce quotidien qui est le leur", a expliqué le réalisateur à l’AFP lors de la dernière édition du festival de Cannes, où "Fatima" a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs.

Le choix du sujet n’est pas fortuit pour Faucon. Né au Maroc, il raconte "avoir eu des grands-parents qui ne parlaient pas le français, une mère qui ne parlait pas le français dans son enfance". Des situations, également présentes dans le film, qui renvoient le réalisateur à sa propre histoire familiale.

Pour Philipe Faucon, l’histoire de Fatima est celle "de l’accomplissement d’une personnalité (…), avec des moyens très farouches, d’une façon très obstinée, et dans un jeu de miroir avec ses deux filles". Car si le film s’intéresse à Fatima, il dresse aussi le portrait de ses deux filles, Nesrine, incarnée par Zita Hanrot, au français châtié, donc sa mère espère qu’elle pourra réussir ses études, et Souad, rôle campé par Kenza Noah Aïche, dont le parler de banlieue n’est pas si familier à la mère.

"Je préfère voler que de nettoyer la merde des autres comme toi", lance Souad à sa mère. "Sois fière des Fatima", lui répond indirectement sa mère, à travers les mots qu’elle couche sur le papier, depuis qu’elle a arrêté de travailler.

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