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La ville de Charleroi en Belgique va donner des cours de darija dans ses écoles

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DARIJA - Six écoles de la ville de Charleroi en Belgique vont désormais donner des cours de darija et de turc. Cette initiative s'est faite dans le cadre du programme international "Origine Langue Culture" comme l'explique le quotidien belge La Nouvelle Gazette.

Au moins deux cours par semaine seront donnés par des professeurs venant du Maroc et de Turquie, qui seront logés et payés par leur consulat respectif.

Destinées avant tout aux élèves d'origines marocaines et turques, ces leçons seront ouvertes à tous "ceux qui le désirent" précise l'adjoint à l'éducation de Charleroi Serdar Kilic dans les colonnes de La Nouvelle Gazette. Avant d'ajouter: "Continuer à parler le marocain lorsqu’on vient du Maroc mais que l’on habite en Belgique, c’est très important. L’occasion de nouer ou renouer ce lien. Cela valorise la mixité, mais surtout le vivre ensemble".

LIRE AUSSI: Belgique: La "communauté marocaine berbère" d'Anvers ciblée par le chef des nationalistes flamands




"Rif 58-59", un documentaire sur les soulèvements du Rif projeté à Rabat et Casablanca

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CINEMA - La rentrée de l’Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l’Homme (ARMCDH) s’annonce chargée en événements. Comme à l’accoutumée, l’organisation promet la projection d’un film lié à la thématique des droits humains chaque dernier jeudi du mois. Cette saison, c’est le documentaire "Rif 58-59 Briser le silence", qui ouvre le bal.

"Nous avons choisi ce film documentaire d’abord parce qu’il est marocain, nous explique Fadoua Maroub, co-fondatrice de l’association. Les documentaires qui traitent de l’histoire récente du Maroc sont rares." Réalisé par Tarik El Idrissi et primé lors de la 16ème édition du Festival national du film de Tanger, "Rif 58-59" revient, à coup de témoignages, sur les soulèvements du Rif qui ont eu lieu entre 1958 et 1959.



Et comme pour les années précédentes, un débat suivra la projection du film, qui sera diffusé les 1er et 4 octobre au cinéma 7e art à Rabat à 19h et le 2 octobre au centre culturel Les étoiles de Sidi Moumen à Casablanca. Cette rencontre se fera en présence du réalisateur du film, Tarik El Idrissi, mais aussi avec la participation de Marouane Laouina du centre Jacques Berque, institution qui a accompagné la réalisation du film pour sa trame historique.

Dans un autre registre, deux projections de films d’animation à destination des enfants sont programmés à Rabat et à Casablanca. Le dimanche 4 octobre à 10h30, au cinéma 7ème art à Rabat, le public jeune pourra visionner le film "Minuscule", des réalisateurs Thomas Szabo et Hélène Giraud. Le dessin animé raconte l’histoire de deux bandes de fourmis qui se font la guerre afin d’avoir accès à un même butin: une boite de sucre.



Le dimanche 11 octobre, le Centre culturel Les étoiles de Sidi Moumen à Casablanca projettera le film d’animation "Le garçon du monde". Cette oeuvre du réalisateur brésilien Ale Abreu dépeint, dans la bouche d'un enfant, la face sombre du monde d'aujourd'hui.



Comme pour les adultes, "les enfants sont aussi invités à débattre du film. Nous sommes étonnés à chaque fois de la lucidité des messages que le public jeune reçoit des films", note Fadoua Maroub, co-fondatrice de l’ARMCDH.

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Retour sur l'histoire du Maroc en images (Episode 2: de 1921 à 1940)

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HISTOIRE - De 1900 à 2000, le royaume a connu le protectorat français puis l’indépendance, vu trois rois se succéder, vécu des bouleversements économiques et sociaux... Le HuffPost Maroc vous propose de revivre le 20ème siècle au Maroc à travers une série de cinq épisodes s'étalant chacun sur 20 ans.

Dans ce second épisode, revivez en images la Guerre du Rif, les prémisses du mouvement indépendantiste, la construction de bijoux architecturaux, le lancement du tramway, et le début de la Seconde guerre mondiale. Flash Back.





Success Stories: Diamantine, Hit Radio et Oliveri, ces marques marocaines qui ont réussi (épisode 3)

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BUSINESS – Souvent parties de rien, ces marques marocaines ont réussi à se hisser dans la cour des grands et brassent aujourd’hui des millions de dirhams. Zoom sur trois success stories made in Morocco.

Diamantine - Le beldi sur la route de la soie


Confectionner en usine des djellabas et des caftans, ces hauts symboles de la couture marocaine, c’est le pari fou qu’a pourtant réussi la marque Diamantine, lancée 2001 sous le nom de Châles et foulards.

Au commencement, la holding familiale SoftGroup, l’un des premiers groupes textiles du Maroc qui opère aussi dans l’immobilier, se lance dans l’aventure du "beldi" en profitant de son savoir-faire acquis depuis bientôt un siècle dans le textile et de ses (gros) moyens de production.

Diamantine importe alors sa soie de Chine avant de la confectionner dans son usine de Aïn Sebaa, et ouvre une première boutique pour exposer ses fringues traditionnelles "Made in morocco" revisitées.

Le succès ne se fait pas attendre, ce qui pousse cette filiale du groupe détenu par la famille Kabbaj à multiplier les points de vente. Résultat: une cinquantaine de boutiques au Maroc dont 18 à Casablanca, une vitrine en ligne et une présence à l’international avec une dizaine de magasins inaugurés en Algérie et plusieurs distributeurs dans le reste du Maghreb et du Moyen-Orient.

En tout, la marque "tradi-chic" vend près de 100.000 châles et foulards par an et quelque 120.000 pièces d’habillement, pour un chiffre d’affaires estimé entre 16 et 20 millions de dirhams.

Son secret? Des prix abordables et une grande réactivité face aux tendances puisque chaque année, deux collections voient le jour, dont chacune propose près de 500 modèles, entre châles, foulards, accessoires et tenues traditionnelles.

Pour pérenniser le succès, l’enseigne a dépensé en 2010 près d’un million et demi de dirhams en communication. Trois ans plus tard, elle a lancé sa marque haut de gamme Diamantine Premium, qui propose des tenues destinées à une clientèle huppée et à l’export.

Hit Radio - Fréquence Michael Jackson


Premier réseau radiophonique privé du Maroc et une présence dans une dizaine de pays du continent, Hit Radio a réussi en moins de dix ans à marquer le paysage radiophonique africain. Son histoire, c’est aussi celle de son fondateur, Younes Boumehdi, 45 ans et pas une ride.

Nous sommes en 1993, le jeune rbati, fraîchement diplômé en marketing et communication à l’European Business School de Paris, présente son premier projet de radio. Le rêve d'un gamin né d’un père général et d’une mère…baronne.

Mais, faute de licence, Younes Boumehdi s'oriente vers un tout autre métier: il importe au Maroc des produits estampillés Michael Jackson tout en gérant un labo d’analyses. Vaste programme.

En 2006, il revient à la charge et obtient finalement le précieux sésame pour la création de Hit Radio. Le concept? Une station musicale à destination d’un public jeune, créneau jusqu’alors jamais exploité par les radios marocaines.

Le succès est immédiat et la radio "100% Hits" parvient dès lors à se hisser parmi les six radios les plus écoutées au Maroc, avec plus d’un million et demi d’auditeurs par jour, selon les différents résultats de vague d'audience.

C’est aussi la première station musicale du pays - la musique, notamment marocaine, représente 85% de sa programmation générale - et dispose du premier réseau de fréquences autorisées (100). Surtout, elle est soutenue par des programmes phares comme celui de Doc Samad, une "émission qui écoute les jeunes", et le morning désormais emblématique animé par Momo.

Hit Radio, c’est également la seule station marocaine présente dans 13 pays étrangers (10 en Afrique, le reste en Europe). Ses principales cibles hors de nos frontières? Les pays subsahariens francophones où les programmes de la station peuvent contribuer à "l’expansion de notre culture à l’international".

Oliveri - Briser la glace


"Au cœur du succès Oliveri, un secret de famille bien gardé", s'enorgueillit le maître glacier marocain sur son site Internet. Il faut dire que depuis sa création il y a près de 60 ans, Oliveri est parvenu à concurrencer (détrôner ?) les meilleurs artisans glaciers italiens sur le territoire marocain grâce à ses glaces artisanales produites à l’ancienne…

L’aventure commence en 1972, lorsque Abderrafih El Amrani, qui rêvait depuis sa plus tendre enfance de fabriquer des glaces, rachète au Sicilien Oliveri son café-glacier ouvert depuis une vingtaine d’année sur l’avenue Hassan II à Casablanca. El Amrani, qui gère en parallèle des sociétés familiales opérant dans le textile et le bâtiment, développe son savoir-faire et la notoriété de la marque "dans le respect de la tradition".

Oliveri devient alors une adresse incontournable pour les amateurs de glaces et de sorbets. En 2003, pour célébrer les cinquante ans de la marque, Abderrafih El Amrani, entouré désormais de ses deux fils, inaugure un deuxième local plus spacieux au quartier Maarif à Casablanca. L’occasion aussi de peaufiner le menu, longtemps resté classique, et d’améliorer l’identité visuelle de l’enseigne.

Cet investissement de 6 millions de dirhams n’est que le premier d’une longue série de cafés-glaciers parsemés dans le royaume. Aujourd’hui, elle en compte huit, dont la moitié dans la métropole économique, le reste à Mohammedia, Rabat, Marrakech et Agadir.

Afin d’approvisionner les différents points de vente, la famille Amrani a renforcé son unité de production artisanale.

En 2015, El Amrani ferme la porte aux demandes de franchises, ouvertes cinq and plus tôt, pour préserver le caractère artisanal de son projet, basé sur méthode plus longue à la production.

Il n'empêche que pour attirer autant de clients été comme l’hiver, la marque n'hésite pas à adapter ses menus selon les saisons. Un moyen de se renouveler en continu "dans le respect de la tradition".

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Bousculade de Mina: 10 pèlerins marocains décédés selon le nouveau bilan du ministère des Affaires étrangères

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CATASTROPHE - Dix pèlerins marocains sont décédés et huit autres ont été blessés dans le drame de la bousculade de Mina, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

29 autres pèlerins sont portés disparus, précise le communiqué du ministère, rappelant que le roi avait donné ses "hautes instructions" pour suivre les cas des pèlerins marocains blessés dans la bousculade de Mina, notamment en ce qui concerne l'établissement du sort des portés disparus.

Mohammed VI a également demandé l'envoi en Arabie Saoudite d'une délégation comprenant des représentants des ministères des Affaires étrangères, de l'Intérieur, des Habous et des affaires islamiques et de la Santé, ajoute la même source.

Le ministère fait savoir que les autorités marocaines compétentes sont en contact permanent avec les familles des victimes de ce drame afin de les informer du sort de leurs proches. La liste des pèlerins marocains blessés est actualisée et publiée sur le site www.diplomatie.ma.

LIRE AUSSI: Drame de Mina: un pèlerin témoigne (VIDÉO)



Renouvellement du permis de conduire: Le délai prolongé à fin 2015

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CONDUITE - Les retardataires peuvent pousser un ouf de soulagement. Le délai pour le changement du permis de conduire, qui était fixé au 30 septembre, vient d’être officiellement prolongé.

Les détenteurs du permis papier à volets roses ont ainsi jusqu’au 31 décembre 2015 pour se présenter dans les agences de renouvellement d'Assiaqa Card, munis d’un dossier de remplacement (disponible en kiosques et bureaux de tabacs), l’original et une copie du permis papier, une copie de la carte d’identité nationale ou du passeport, deux photos d’identité de format 35*45mm, le reçu de l’acquittement des droits d’enregistrement d’un montant de 400 dirhams (payable au sein de la perception). Sans oublier le service Assiaqa Card facturé à 108 dirhams.

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Trois policiers révoqués pour avoir protesté devant le siège de la préfecture de police de Tanger

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POLICE - La Direction générale de la sûreté nationale a décidé mardi 29 septembre de révoquer trois policiers du corps de la police et de la fonction publique pour fautes professionnelles graves.

"Cette sanction a été infligée à un inspecteur principal et deux brigadiers de police, pour leur implication dans l’incitation et la participation à une action de protestation devant le siège de la préfecture de police de Tanger, le soir du mercredi 23 septembre", précise le communiqué.

"L’incitation et la participation à une action collective enfreignant les règles de la discipline" est strictement sanctionnée dans la police, conformément aux dispositions de l’article 22 du dahir n°1.09.213 relatif à la DGSN et au statut professionnel du personnel de la Sûreté nationale. Cela constitue une violation "flagrante" des règles de subordination et de discipline régissant la fonction de police et une "transgression délibérée des dispositions légales et réglementaires du statut du personnel de la Sûreté nationale".

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Syrie: les premières frappes françaises ont tué 30 jihadistes dont 12 enfants soldats

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INTERNATIONAL - Le premier raid aérien mené dimanche 27 septembre par la France contre le groupe État islamique en Syrie a causé la mort de 30 jihadistes, dont 12 enfants soldats. C'est ce qu'affirme ce mercredi 30 juin une ONG. "Le raid français contre un camp d'entraînement de l'EI dans l'est de la Syrie a tué 30 combattants de l'EI, dont 12 'Lionceaux du califat'", a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane.

Selon le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), des combattants étrangers figuraient parmi les morts. Le raid a également blessé 20 personnes, selon cette ONG qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

"Site extrêmement sensible pour Daech"

L'attaque française avait ciblé un camp situé dans la province orientale de Deir Ezzor, près du poste frontière de Boukamal, utilisé par l'EI pour relier ses forces présente en Irak et en Syrie.

La France avait indiqué mener ces frappes contre l'EI en Syrie au nom de la "légitime défense" contre la menace terroriste, et pour avoir voix au chapitre dans le grand jeu diplomatico-militaire actuellement en cours sur ce dossier. Cinq avions Rafale, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un avion de ravitaillement C-135 ont été engagés dans l'opération.

"Nous avons frappé militairement un site extrêmement sensible pour Daech" (acronyme arabe de l'EI), avait affirmé le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian. Paris participe aux frappes de la coalition anti-EI en Irak mais s'était jusqu'à présent refusé à intervenir en Syrie par crainte de conforter le président Bachar al-Assad.

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L'Université internationale de Rabat organise un colloque sur la sécurité africaine à l'heure de l'émergence

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DÉVELOPPEMENT - "La sécurité africaine à l’heure de l’émergence : Nouveaux enjeux pour les relations internationales", c’est le thème d'un colloque réunissant des penseurs, des doctorants et des professeurs à l’Université internationale de Rabat les 29 et 30 septembre . Des spécialistes de l’Afrique, issus aussi bien du milieu professionnel qu’universitaire, ont été invités à discuter tout au long des différents panels de la place du continent africain dans les relations internationales.

Le manque d’outils théorique disponibles pour penser les relations internationales africaines rend l’objet d’étude "prisonnier de schémas explicatifs réducteurs", explique Yousra Abourabi, doctorante en relations internationales et coordinatrice du colloque. Les relations internationales "peinent à considérer le continent comme un objet d’étude propre qu’il faut accompagner de méthodes et de concepts spécifiques", souligne-t-elle.


Le colloque, organisé par Science Po Rabat et la Konrad Adenauer Stiftung, a pour principal objectif, la collecte des données relatives aux grandes transformations économiques, politiques et sociales que connaît le continent africain afin de redéfinir les outils et les cadres d’analyse "nécessaires à l’élaboration prospective de la sécurité africaine".

Les intervenants du colloque ont donc appelé à sortir de l’ethnocentrisme occidental et de voir l’Afrique en tant que "laboratoire" pouvant être à l’origine de nouvelles théories et d’idées capables de renouveler la discipline des relations internationales.

LIRE AUSSI: A Rabat, le Shape Africa 2015 se penche sur l'avenir du continent africain



Jean-François Gal, nouveau directeur de l'usine Renault-Nissan de Tanger

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AUTOMOBILE - Un nouveau patron vient de prendre la tête de l'usine Renault-Nissan de Tanger. Jean-François Gal a été officiellement nommé DG de la plus grande usine Renault du continent africain, et succède à Paul Carvalho, nommé Directeur de l’usine de Cléon.

Celui qui a débuté sa carrière chez la marque au losange en 1994, au sein de la direction de la logistique, a gravi les échelons en passant tour à tour par l’usine de Douai et de Palencia en Espagne. En 2014, l'ingénieur de 45 ans est nommé directeur logistique aval et contrôle de production de l’Alliance Renault-Nissan.

Ce lauréat de l’École supérieure de chimie, physique et électronique de Lyon, titulaire d’un mastère spécialisé en logistique industrielle à l’ESSEC prendra officiellement ses fonctions le 1e novembre.

A la tête du site tangérois, Gal pourra notamment poursuivre le plan de développement de Renault Maroc, qui a récemment célébré la sortie de son 400.000ème véhicule depuis février 2012, avant de lancer un plan d’embauche de 1.000 salariés supplémentaires pour suivre l’augmentation de la production de son site.

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Le prochaine aventure du jeux-vidéo Hitman se déroulera en partie à Marrakech (VIDÉO)

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JEUX-VIDÉO - Envie d'une virée virtuelle dans Marrakech? C'est ce que vous proposera le prochain épisode de la série de jeux-vidéo Hitman. Annoncé pour le mois de mars 2016, cet opus sortira sur Playstation 4, Xbox One et PC.

Hitman, met en scène l'agent 47, le tueur à gages le plus redoutable de la planète. Sa mission? Éliminer ses cibles en se baladant dans des environnements ouverts (comme dans GTA par exemple). Comment? En procédant façon bourrin en décimant ses "proies" avec une hache par exemple, ou, avec plus d'"esthétisme", en se déguisant en barman et en incitant sa victime à consommer un breuvage empoisonné. Autant dire qu'il va y avoir du grabuge dans la ville ocre...

Aucune image de Marrakech dans le prochain Hitman n'a encore filtré sur le Net, mais si l'on se fie à cette première vidéo présentant un niveau situé à Paris, le résultat risque d'être somptueux.

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Ces jeux-vidéo qui se déroulent au Maroc



PJD vs PAM : Benkirane blanchi dans l'affaire de la "poudre"

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JUSTICE - Le verdict est tombé. Le tribunal administratif d’Agadir vient de rejeter le recours du PAM contre le Secrétaire général du PJD et chef du gouvernement dans l’affaire de la "poudre", lit-on sur le site du parti de la balance.

Pour rappel, lors d’un meeting animé le 31 août à Agadir, Abdelillah Benkirane avait en effet accusé le parti dirigé par Mustapha Bakkoury de chercher à "soudoyer les citoyens" avec l’argent tiré de "la poudre". Une déclaration qui avait fait grand bruit et valu une plainte en diffamation déposée par l’avocat et élu du PAM, Abdellatif Wahbi.

De son côté, Mustapha El Bakkoury n'avait d’ailleurs pas hésité à dire tout le bien qu'il pensait de Abdelillah Benkirane et de l'équipe gouvernementale lors d'un meeting du PAM tenu le même jour à Casablanca.

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Nora Belahcen Fitzgerald, la première Marocaine à participer au Women for Change (VIDÉO)

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FEMMES – Elle s'appelle Nora Belahcen Fitzgerald (comme la diva de jazz), et elle est en lice pour le prix Women for Change, qui a pour but de récompenser des femmes originaires de pays méditerranéens luttant pour faire avancer la cause féminine.

Nora Belahcen Fitzgerald y participe avec son association AMAL. Lancé en 2013, son projet consiste en la mise en place de bourses pour les femmes qui espèrent créer leur micro-entreprise dans le domaine de la restauration.

Celle qui est née et a grandi au Maroc a poursuivi ses études aux Etats-Unis pour obtenir un bachelor en mathématiques et en espagnol. De retour à Marrakech, elle fait une rencontre touchante avec une mère mendiante. Elle fonde alors son association ainsi qu'un restaurant solidaire où les employées sont des femmes en difficulté qu'AMAL forme à l’art culinaire.

Son ambition? Accompagner 8 à 16 femmes, issues de milieux défavorisés, dans la création de leur projet après 6 mois de formation dans le métier de la cuisine et la gestion d’entreprises. Le but est de leur garantir une indépendance économique, une intégration sociale ainsi qu'un accomplissement professionnel.

Les autres candidates issues du pourtour méditerranéen sont Lily Fouad Attallah, l’Egyptienne fondatrice de l’association "Development association for empowering special needs" qui consiste à intégrer les jeunes filles aveugles et malvoyantes au système éducatif, Rocio Nieto créatrice de l’Association pour la Prévention, la réhabilitation et le soutien aux femmes prostituées en Espagne, la Jordanienne Nour Al Emam réalisatrice du film documentaire " Women’s voice for equality " visant à promouvoir l’égalité hommes-femmes et la Tunisienne Khedija El Madani qui compte élaborer une base de données archivant les inégalités et discriminations liées au genre en Tunisie.

Pour remporter le prix, il suffit d’accumuler le plus grand nombre de votes sur le site.


Volvo Maroc expulsé de ses locaux à Casablanca qu'il occupait depuis 1961

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AUTOMOBILE - A l'autre bout du fil, notre interlocuteur ne cache pas son dépit: "Depuis le mercredi 23 septembre, les employés de Volvo Maroc ne travaillent pas". Ce responsable chez Volvo Maroc a eu la surprise de voir débarquer les forces de l'ordre au petit matin, pour évacuer le siège du constructeur automobile. "Nous n’étions même pas au courant. Ils ont empêché les personnes présentes sur place de m’appeler », nous confie la même source.

Résultat des cours, l’enseigne automobile d'origine suédoise racheté en 2010 par le chinois Geely est contrainte de quitter ses locaux casablancais qu'elle occupait depuis 1961.

Le problème? "Un différend entre le propriétaire, et nous, locataires", explique notre source Une affaire qui traine en justice depuis 12 ans affirme nous explique-t-on.


Actuellement, le management du constructeur auto a entamé les procédures pour quitter les lieux, sauf que, procédure en justice oblige, ce déménagement se fait au compte-goutte. "Nous sommes en train de récupérer nos documents petit à petit. Nous avons le droit d’accéder au bâtiment deux par deux. Si on suit ce rythme, dans un an, on y est encore", déplore notre responsable.

"Nous faisons en sorte que cette phase se fasse le plus vite possible et se passe de manière fluide", assure néanmoins le responsable. Les bureaux temportaires serviront de roue de secours pour Volvo Maroc qui planche déjà sur un projet de construction de ses propres locaux. "Nous disposons de terrains qui nous appartiennent. Nous allons entamer la construction dans les plus brefs délais, mais même pour une structure légère, cela prendra cinq ou six moins minimum."

Volvo Maroc devra reprendre une activité normale "dans deux ou trois jours au plus tard". « Nous sommes focalisés sur le service client, que nous souhaitons remettre en marche au plus vite. Nous avons mis en stand by le service après vente pendant une semaine. Heureusement, les clients ont fait preuve de compréhension", confie la même source. Ce problème devrait aussi impacter les ventes du constructeur suédois, "dans la mesure où il y a un arrêt d’activité. Mais ce sera oublié lorsque nous reprendrons une activité normale", rassure le responsable Volvo Maroc.

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Témoignages: Trois étudiantes prostituées se confient

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PHÉNOMÈNE - Août 2015. Il est 16h, dans un café chic au centre ville de Tanger. Rendez-vous est pris avec Houda, Nada et Hanaa, (les prénoms ont été changés à la demande des intéressées). Elles ont respectivement 23, 22 et 16 ans. Aujourd'hui, elles portent une tenue "civile", en toute simplicité: jean, t-shirt, baskets. Mais la nuit, toutes trois arborent un tout autre look, entre tenue léopard, cuissardes, jupes ultra courtes, et un maquillage prononcé. La nuit donc, les trois vendent leur corps en boîte de nuit, à des inconnus, ou alors rejoignent leurs clients dans des hôtels ou chez eux pour plusieurs centaines à plusieurs milliers de dirhams. Hanaa, la plus jeune, dangereusement maigre, longs cheveux ondulés, fume clope sur clope, des cigarettes light. Nada, cheveux teints en châtain roux et de grands yeux marron, parle spontanément, à l'inverse de Houda, plus réservée, physique de top model, tatouage sur le poignet, qui surplombe la table du haut de son 1m80. Elles nous racontent leur histoire.

Vous faites vos études ensemble?

Hanaa : Nada et Houda, oui, moi je suis encore au lycée.
Nada : Je suis en deuxième année dans une école de commerce.

Comment vous vous êtes connues ?

Hanaa : Je connais Nada depuis que j’étais au collège, on trainait ensemble pour aller aux concerts ou en soirées…
Nada : Pour sécher les cours aussi! (rires) J’étudiais dans un lycée juste à côté de son collège, on faisait partie du même groupe d’amis. On trainait toujours dans un jardin pas trop loin de nos écoles, on regardait les mecs jouer de la guitare, on fumait des clopes, on tuait le temps.

Comment en êtes-vous venues à vous prostituer?

Nada : Moi, personnellement, on m'a toujours proposé des relations sexuelles tarifées, et j’ai toujours trouvé ça dégoûtant. Mais à un certain moment, ma misère a dépassé mon dégoût et je me suis dit que je n’avais rien à perdre. D’ailleurs, c’est Hanaa (la plus jeune, ndlr) qui m’a présenté mon premier client!
Hanaa : Oui je m’en souviens parfaitement, tu m’as appelée un soir pour me dire qu’il te fallait absolument de l’argent et que tu pensais à me rejoindre dans la… "Herfa" (profession, ndlr)! Je ne sais pas comment j’ai commencé… J’ai fait ça une fois pour avoir ma dose (un médicament commercialisé en pharmacie, utilisé comme drogue, ndlr) et c’est devenu une habitude. Je ne sais plus si j’ai fait ça parce que je suis accro ou si je suis devenu accro à force de faire ça… Enfin, je ne sais plus.
Houda : Moi… C’est différent. J’ai toujours voulu plaire, séduire, et savoir combien je valais. Vous savez, recevoir du cash pour du sexe c’est comme si on vous donnait une note! J’ai toujours été curieuse de connaître ma note. Je n’ai pas vraiment besoin d’argent, ma famille est assez aisée… Bon, le vrai début c’était une fois où j’étais en boîte et un mec m’a fait la proposition, j’ai accepté et voilà. Au début il n’y avait que lui, puis après ses amis et au bout de quelques semaines, j’avais tout un réseau.

Vos familles sont au courant ?

Houda : Non! Ils me tueraient, surtout mon père. Je pense que si ils apprennent ça un jour, je me suiciderais.
Hanaa : Mes parents croient que je suis une petite fille sage et innocente, ça les bouleverserait de savoir…
Nada : Je crois que ma mère serait choquée mais elle pourrait vite s’habituer vu l’argent que je reçois. On en a vraiment besoin... Mon père est mort d’une crise cardiaque quand j’avais 4 ans, donc lui je peux être tranquille, il ne risque pas de m'en vouloir... (rires).
Houda : Que dieu te pardonne, tu es horrible!

En parlant de dieu, vous êtes religieuses ?

Houda : Oui, je suis musulmane. Je jeûne mais je ne prie pas, que dieu me pardonne. Je réalise que c’est une sorte d’hypocrisie de faire ce que je fais et de croire en dieu mais… Tout est maktoub (prédestiné, ndlr).
Nada : Oui, moi aussi je jeûne, je prie des fois… Comme a dit Houda, tout est question de maktoub.
Hanaa : (Elle hésite) Ce que je crois ou ne crois pas, ça ne regarde que moi.

Est-ce que vous vous protégez des maladies sexuellement transmissibles ?

Houda : Oui, j’exige toujours un préservatif!
Hanaa : (En riant) Et si c’est maktoub?
Houda : (Embarrassée) Il y a des choses qu’on peut contrôler!
Nada : J’ai toujours des préservatifs sur moi mais des fois, ils n’aiment pas ça…
Hanaa : Ils n’aiment jamais ça! Je me protège mentalement (sourire), je téléporte mon esprit pendant l’acte et je ne le vis pas.
Houda : Quand t’auras le sida lah ister, téléporte-toi mentalement...

Et des risques de grossesse ?

Houda : On prend la pilule.
Nada : Oui, d’ailleurs je pense que ça fait grossir cette m****.
Hanaa : Ça ou les trois shawarmas que tu fourres dans ta gueule à chaque repas! (rire)

Vos amis, vos camarades de classe… Ils sont au courant?

Houda : Nous menons des doubles vies, presque personne n’est au courant.
Nada : Il y en a qui ont des soupçons et qui nous traitent de tous les noms… Ça ne me touche pas tellement. Ça me gène d’être jugée et ça m’attriste d’être insultée mais ça ne risque pas de changer grand chose. Ce n’est pas parce que je me fais traiter de p*** que je vais arrêter de l’être.

Qu’est ce qui pourrait vous pousser à arrêter?

Nada : Si je gagne au loto nchaalah.
Hanaa : Je pense que pour arrêter il faut que je change radicalement de mode de vie et ce n’est pas évident.
Houda : Je ne sais pas… Le jour où ça ne procurera plus cette espèce de satisfaction peut-être...

Que pensez vous du film "Much Loved" et de la polémique qui l’entoure ?

Houda : Nous n’avons vu bien sûr que les extraits, franchement c’est très réaliste. Par contre, la polémique qui a suivi, ça fait un peu peur. Si une actrice qui joue le rôle de prostituée se fait autant lyncher, les femmes qui le sont réellement se feront exécuter!
Nada : Je pense que c’est réaliste mais c’est une réalité que tout le monde connaît et tout le monde déteste, ce n’est pas la peine d’en faire un film, c’est comme remuer le couteau dans la plaie.
Hanaa : Nabil Ayouch est l’un des rares artistes lucides au Maroc, je respecte tout ce qu’il fait. Je ne pense rien du film, je ne l’ai pas encore vu et les extraits ne sont pas suffisants pour juger. En ce qui concerne la hayha (zizanie ndlr) sur les réseaux sociaux, c’est abusé. Facebook ça donne une voix à des personnes sans cerveaux et ça part en vrille. Moi, je n'ai pas l'impression que le film parle de moi personnellement, ça me parle c’est tout, même si moi aussi je sais faire tamaniatoune ! (rire)

Vous comptez continuer vos études ?

Houda : Oui, il ne faut pas que ça m'éloigne de mon objectif, qui est d'avoir une vie normale...
Hanaa : Oui. Je veux devenir poète. J’écrirais des poèmes sur ça peut-être.
Nada : Tu m’écriras un poème?
Hanaa : Non, tu ne m’inspires walou (rien, ndlr)! (rire)

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Une vidéo inédite du roi Mohammed VI sur Facebook

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BUZZ - Chapeau vissé sur la tête, lunettes de soleil, tenue décontractée… Dans une vidéo publiée sur Facebook, on peut voir le roi sortant d’un édifice non identifié. On ignore, à l’heure où ces lignes sont écrites, si la vidéo en question a été filmée à Paris (le souverain s’est en effet déplacé dans la capitale hexagonale pour rendre visite à sa nièce Lalla Soukaina, qui vient d’accoucher de jumeaux dans une clinique parisienne).

Toujours est-il qu’au moment où son service de sécurité lui ouvre la porte de sa berline, le monarque choisit d’aller à la rencontre d’une dizaine de personnes regroupées à quelques mètres, qui semblaient l’attendre: une femme voilée, un homme âgé, quelques jeunes…Accueilli par des "As-salamou alaykoum", Mohammed VI discute en toute décontraction et simplicité avec ces personnes, sourire aux lèvres. On l’entend parler, tantôt en darija (dialecte marocain), tantôt en français. Pendant ce temps, une jeune prend un selfie.

D’une durée d’1min22, la vidéo mise en ligne mercredi sur le profil personnel d’un internaute à été partagée plus de deux cent mille fois, quelques heures après sa diffusion.

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L'ère des crises opère: les "mea culpa" ne font plus de miracles!

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SOCIÉTÉ - Les crises se suivent et ne se ressemblent pas. Nous vivons une époque où le transfert de crise opère en toute fluidité entre crise sociale, politique, religieuse et économique. Les enjeux et menaces n'épargnent aucune entité. Institutions étatiques, entreprises et gouvernement, s'emmêlent les pinceaux entre maladresse de gestion et mutisme.

C'est ainsi que les scénarios de gestion d'une crise se confondent! Entre ceux qui reconnaissent l'incident en acceptant la crise, ceux qui recourent à un projet littéral (bouc émissaire) pour détourner l'angle de vue de la crise, ou encore ceux qui dénient et optent pour le refus, les stratégies de gestion de vulnérabilité s'avèrent de plus en plus dommageables, tant sur le plan juridique que médiatique.

Malheureusement, la gestion de vulnérabilité en pâtit souvent, et les mea culpa ne font plus de miracles. D'où l'importance des nouveaux métiers de gestion de crise.

Dans un monde devenu complexe et incertain, les institutions peinent à gérer les menaces qui s'amplifient et diffèrent jour après jour. Du simple vol au terrorisme en passant par la corruption, les catastrophes naturelles, les incidents, le piratage informatique ou encore la contrefaçon, les menaces pesant sur les organisations sont nombreuses, variées et souvent enchevêtrées les unes dans les autres. Provenant d'acteurs externes ou internes, les menaces peuvent être classées en fonction de leur nature, de leur origine, de leur cible, de leur auteur etc.

Les menaces externes résultent des manœuvres des concurrents, de l'État, du lobby, des acteurs financiers, des activistes, des cybercriminels ou de la société. En revanche, les menaces internes découlent des manigances des salaries mécontents, des syndicats, des intérimaires malveillants, et des stagiaires malintentionnés

Ces menaces peuvent se développer en constituant des actes licites ou illicites. Elles ont pour cible les personnes, les sites (bâtiments et bien matériels) ou tout simplement, les parties prenantes (sous-traitant, actionnaires, clients, partenaires, gouvernement, fédération etc.)

La vulnérabilité d'une institution résulte souvent d'une atteinte non seulement au patrimoine matériel mais immatériel aussi, à savoir, l'information stratégique, l'image des dirigeants, la réputation du décideur, le capital et le système d'information. D'où l'importance de la protection des données et de l'installation des cellules de gestion de crise au sein des directoires.

Nonobstant, il ne faut pas confondre la protection des organisations avec l'intelligence économique. Leurs points de rencontre sont forts (maîtrise des risques par exemple) mais elles ne se recouvrent pas. Ceci dit, l'intelligence économique s'inscrit dans le management stratégique des entreprises. Elle est inévitablement appelée à devenir une préoccupation essentielle des acteurs économiques et des décideurs, mais ne peut en aucun moment remplacer une stratégie de protection fondée et nourrie par les simulations concrètes.

Et les entreprises?

Il va sans dire que la protection de l'entreprise conditionne non seulement l'évolution de son chiffre d'affaires, mais aussi le développement de ses collaborateurs et de son patrimoine. Perte d'actifs, perte financière, perte d'un marché, perte de production, chute de titre pour les entreprises, disparition d'emplois, perte de compétences-clés, mise en cause de sa responsabilité civile/pénale ou celle des dirigeants... Plusieurs facteurs peuvent affaiblir l'image d'une institution et porter atteinte à sa réputation.

Les années quatre-vingt-dix connurent, à la fin de la guerre froide, une énorme ouverture des marchés. Malheureusement, de profonds bouleversements ont commencé à sévir dans le monde, notamment l'accroissement de l'insécurité internationale, l'invasion brutale des activités criminelles dans l'économie ainsi que l'exaspération de la concurrence et l'accroissement des pratiques déloyales, imputables aux nouvelles formes de la compétition économique: espionnage, terrorisme, déstabilisation, sabotage, pression politique etc.

C'est ainsi que de nos jours, la sûreté devient un enjeu majeur pour toute entreprise. Un management rigoureux des menaces et une stratégie de gestion et de prévention de crise s'imposent. Aussi, l'anticipation et la prévention des malveillances sont de mise, ils occupent de plus en plus une place capitale qui s'articule autour de la communication de crise, de relations publiques stratégiques et de l'intelligence économique... Ces nouvelles disciplines œuvrent pour la consolidation de l'influence et la gestion de réputation.




La photo de profil sur Facebook pourra bientôt être une vidéo animée (VIDÉO)

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TECHNO - Facebook est sur le point de changer d'apparence, en tout cas sur le mobile. L'entreprise a annoncé ce mercredi 30 septembre qu'il serait bientôt possible de remplacer sa photo de profil par une courte vidéo.

Pour le moment, seul un "petit nombre" d'utilisateurs d'iPhone en Grande-Bretagne et en Californie ont accès à cette option qui devrait se généraliser "bientôt".





L'apparence de votre profil sur mobile a elle aussi été revue, avec la photo/vidéo de profil centrée sur la page.

photo profil facebook

Mais ce n'est pas tout. Il sera aussi possible de choisir une photo de profil temporaire. L'image temporaire, qu'on pourra programmer pour un temps donné, disparaîtra pour laisser la place à la photo de profil originale. Par exemple, vous pouvez mettre une photo de profil avec le filtre arc-en-ciel seulement le temps de célébrer une Gay pride; votre photo de profil initiale réapparaîtra après le laps de temps que vous avez décidé, sans aucune manipulation supplémentaire.

photo profil facebook

Vous aurez aussi plus de contrôle sur les informations qui apparaissent en haut de votre profil afin de mieux gérer votre identité en ligne. Si, par exemple, vous ne souhaitez pas qu'on sache où vous avez fait vos études supérieures, il sera plus facile de masquer cette information. Une nouvelle fonction pour décrire qui vous êtes sera également disponible - un peu sur le principe de la bio Twitter.

Ces nouvelles fonctionnalités mettent l'accent sur la version mobile de Facebook, version utilisée par 1,31 milliard de personnes chaque mois. Ce chiffre a gonflé de 23% depuis l'année dernière. Cela dit, un porte-parole de Facebook a confirmé au Huffington Post américain que le profil animé serait de toute façon appliqué au site. Préparez-vous à un nouveau monde.



Cet article, initialement publié sur le Huffington Post américain, a été traduit de l'anglais.


Neurosciences: la nouvelle théorie de la conscience est empreinte de spiritualité

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"La science n'est pas seulement compatible avec la spiritualité. C'est une source profonde de spiritualité." Carl Sagan


SCIENCE - Il semblerait que nous entrions dans une période inédite de l'histoire de l'Homme et de la science: une époque où mesures empiriques et raisonnements déductifs peuvent nous fournir des informations d'ordre spirituel. La récente théorie de l'information intégrée (TII), développée par les neuroscientifiques Giulio Tononi et Christof Koch, décrit la manière de mesurer expérimentalement le degré de conscience d'un système.

À ce titre, elle pourrait potentiellement répondre à des questions qui paraissaient autrefois insolubles. Par exemple: "Qui, de la chauve-souris ou du scarabée, est le plus conscient?" De plus, cette théorie suppose que tout système capable de traiter et d'intégrer des informations, qu'il soit organique ou inorganique, observe le monde avec un certain degré de subjectivité. Les plantes, les smartphones, internet et même les protons en sont de multiples exemples. Le résultat, c'est un cosmos composé de matière consciente. Mais avant d'appréhender toute la bizarrerie de cette idée, parlons un peu de la manière dont nous en sommes arrivés là.

Déclin et chute de la mystique

Tandis qu'une partie de plus en plus vaste du monde naturel se trouve décrite de manière objective et empirique, on assiste au déclin de plus en plus rapide des croyances en l'existence de tout ce qui va à l'encontre des explications scientifiques actuelles. La majorité des diplômés de l'enseignement supérieur n'acceptent plus les explications surnaturelles ou magiques que les livres sacrés donnent à des processus physiques. Pas plus qu'ils ne croient en l'existence réelle, après la mort, de royaumes mystiques offrant bonheur ou punition éternels aux "âmes" des justes ou des méchants.

Tout cela s'explique par la capacité remarquable de la science moderne à expliquer des phénomènes qu'on croyait auparavant inexplicables. Aujourd'hui, la science a décrit à peu près tout ce qui peut l'être. Nous comprenons la naissance des trous noirs, et leur place dans la géométrie de l'espace-temps. Nous savons comment peuvent évoluer de nouvelles espèces vivantes, et les règles statistiques qui gouvernent ces processus. Nous appréhendons même assez bien le moment exact où l'univers a commencé à exister, et avec lui l'ensemble du monde réel! Mais aucun scientifique sérieux et bien informé ne vous dira qu'en l'état actuel, nous comprenons complètement ce que chacun d'entre nous connaît le mieux: notre propre conscience.

L'un des derniers grands mystères de la science

Malgré toutes nos avancées depuis l'époque de Descartes, qui avait posé comme principe que la conscience est en réalité une sorte d'esprit immatériel non soumis aux lois physiques, nous ne disposons toujours pas d'une explication scientifique complète et satisfaisante de la connaissance. Nous sommes tout simplement incapables de la quantifier. Et dans ces conditions, comment savoir si les êtres vivants non humains, qui ne peuvent communiquer avec nous, sont également conscients? Les chats sont-ils capables de ressentir et de penser? La plupart des gens diront probablement que oui. Mais alors, qu'en est-il d'une coccinelle? Et si c'est le cas, comment savoir quels êtres vivants ont une plus grande conscience que les autres? Les animaux dotés d'une mémoire très développée et d'un comportement d'une impressionnante intelligence, comme les dauphins ou les corbeaux, ont-ils une perception du monde unifiée et consciente, et donc semblable à la nôtre? Il est quasiment impossible de répondre à ces questions si l'on ne peut mesurer la conscience. Fort heureusement, une théorie neuroscientifique de plus en plus partagée compte justement s'y atteler.

La nouvelle arme secrète: la théorie de l'information intégrée

La théorie de l'information intégrée, sujet assez brûlant dans les neurosciences actuelles, affirme fournir une manière précise de mesurer la conscience et d'exprimer ce phénomène en termes purement mathématiques. Cette théorie, développée par Giulio Tononi, psychiatre et neuroscientifique, s'est attiré les faveurs de scientifiques renommés dont Christof Koch, directeur des études neuroscientifiques de l'Institut Allen, qui défend à présent cette idée, au même titre que Tononi. Le fait d'armes le plus connu de Koch est sans doute d'avoir propulsé les recherches sur la conscience au premier rang de la neuroscience, grâce à sa longue collaboration avec feu Francis Crick, codécouvreur de la structure de l'ADN. À présent, Tononi et Koch se consacrent à cette théorie, épaulés par un nombre croissant de scientifiques, dont certains sont issus d'autres domaines que la neuroscience. Comme Max Tegmark, physicien de renom et auteur à succès, qui a rejoint les rangs de ceux qui pensent avoir découvert comment l'un des plus grands secrets de la science peut être ramené à des nombres. Ou, plus exactement, ramené à des informations exprimées en bits.

Nous savons donc, à présent, que d'éminents scientifiques considèrent qu'il s'agit d'une théorie très importante. Mais comment, exactement, la TII s'efforce-t-elle de quantifier une chose aussi mal définie et apparemment difficile à appréhender que la conscience?

La TII en deux mots

Comme un ordinateur, le cerveau enregistre et traite des informations. Mais c'est la manière dont celles-ci sont partagées dans l'ensemble des réseaux cérébraux qui génère une expérience consciente aussi riche et aussi puissante. Considérons l'observation d'un coucher de soleil. Grâce aux avancées de l'imagerie cérébrale, la neuroscience moderne nous apprend que cet événement implique un certain nombre de régions distinctes, dont chacune traite séparément des informations sur différents aspects de l'événement. Une région du cortex visuel (connue sous le nom de "V2") traite la forme et la couleur des rayons jaunes et orange sur les nuages. Des aires auditives dans le lobe temporal reçoivent des informations sur le bruit du vent qui souffle autour de vous tandis que vous fixez l'horizon. Ce vent qui souffle contre votre peau génère également dans le cortex somatosensoriel des ensembles de signaux électriques qui vous donnent une sensation de caresse. Des tas de choses différentes se passent dans des endroits très éloignés les uns des autres.

Et pourtant, nous percevons tout cela comme une même expérience consciente et unifiée.

Selon la TII, cette expérience unifiée repose sur la capacité du cerveau à fusionner (ou intégrer) en un tout cet afflux d'informations sensorielles. Pour mesurer le degré de cette intégration, Tononi a fait appel aux principes mathématiques formulés par l'ingénieur américain Claude Shannon - qui avait développé vers le milieu du XXe siècle une théorie scientifique de l'information destinée à décrire la transmission de données - et les a appliqués au cerveau. Pour la TII, ces mesures d'informations permettent de calculer un nombre exact correspondant au degré d'information intégrée existant à un instant T dans le cerveau. Tononi a choisi d'appeler cette unité métrique "Phi" (ou Φ), ce qui sert d'indice de conscience. Plus le Phi est élevé, plus le système est conscient. Peu importe qu'il s'agisse du système nerveux d'un enfant, d'un chat ou même d'une coccinelle.

Alors, problème résolu?

Tout ça paraît tout simple, non? C'est ce que la science a toujours cherché à comprendre: décrire les choses objectivement, et dépouiller de tout mystère des phénomènes naturels dont nous n'avons qu'une compréhension très floue. Cela permettra-t-il de démystifier la conscience, sujet sur lequel les philosophes se sont affrontés pendant des siècles? Tout cela répond indéniablement à des questions très importantes, mais quand on pousse le raisonnement jusqu'au bout, tout devient franchement bizarre... et aussi, il faut bien le dire, assez bluffant. Mais avant d'arriver aux conclusions bizarres, commençons par les questions du même type, que les sciences physiques modernes ont globalement ignorées et qui peuvent, au premier coup d'œil, sembler assez banales.

Des questions difficiles

Comment le traitement physique d'une information peut-il créer une expérience intérieure subjective?

Comment la matière peut-elle avoir un point de vue subjectif?

Comment de simples signaux électriques peuvent-ils produire des sensations qualitatives et une connaissance des choses?

Et, surtout, pourquoi l'information devrait-elle impliquer un "ressenti"?

Ces questions sont quasiment synonymes, et définissent ce que les philosophes ont surnommé le "problème difficile de la conscience", un concept adopté par de nombreux neuroscientifiques. Inversement, le "problème facile" (bien que celui-ci soit, lui aussi, extrêmement complexe) est de découvrir tous les mécanismes quantitatifs et cognitifs qui entourent la conscience, ce qui est tout à fait différent de la simple description d'une expérience. La science ne s'était jusqu'ici consacrée qu'à la résolution des questions liées au "problème facile de la conscience". Certains croient toujours que les questions qui touchent aux expériences subjectives ne peuvent recevoir de réponse quantitative, et ne s'appliquent donc qu'à la philosophie. D'autres gèrent cette situation en refusant carrément d'admettre l'existence de la conscience! Cependant, la réalité de la conscience parle de soi, et la nier reviendrait à nier sa propre existence. Le côté unique de la TII, c'est qu'elle reconnaît la conscience comme un phénomène réel, descriptible de manière objective et mathématique.

La TII répond-elle vraiment au "problème difficile de la conscience", c'est-à-dire à la manière dont le domaine physique engendre une expérience subjective?

En deux mots: pas vraiment.

Le cerveau enregistre et traite des informations. Comment et pourquoi celles-ci prennent les caractéristiques d'un "ressenti"? Cela reste un mystère. La TII nous dit comment mesurer le degré de conscience, mais pas comment différents types d'informations sont liés à différentes sensations subjectives, allant de la brûlure d'une flamme à l'orgasme. Comme l'a déclaré le philosophe Ned Block, il se pourrait que le Phi soit lié à la conscience, sans jouer un rôle quelconque.

Comment les partisans de la TII expliquent-ils la subjectivité?

Christof Koch vous répondrait: la conscience est une propriété fondamentale de l'univers. Là où il y a des informations intégrées, il y a une expérience. La théorie considère son existence comme avérée, et n'est donc pas obligée d'en expliquer le mécanisme. C'est un fait naturel: l'information a un aspect interne, en plus de son côté externe composé de bits.

Suivons la logique de cette idée, histoire de voir si elle tient la route. Nous savons que certains états de conscience sont liés à des sensations. Or, ces états ne sont que des états d'information. Par conséquent, l'information est liée à un ressenti. Voilà qui paraît solide. Selon la TII, les mammifères inférieurs tels que les chats possèdent une expérience consciente, tout comme les insectes, même à un niveau minime. Une telle idée semble intuitive. Pourquoi y aurait-il une sorte de frontière magique à partir de laquelle un système nerveux deviendrait spontanément conscient, comme en pressant un bouton? Il est plus probable qu'il existe un continuum de l'expérience. Celui-ci évolue probablement selon un gradient, allant des sensations brutes et très simples des organismes unicellulaires à la connaissance qualitative plus complexe des humains. Mais qu'en est-il des systèmes non biologiques qui intègrent des informations?

C'est là que ça devient bizarre

Ce qu'il y a d'intéressant dans la TII, c'est qu'elle ne suppose pas que toute entité consciente est nécessairement un organisme vivant. Tout système capable d'intégrer des informations, qu'il soit fait de carbone ou bien composé de puces en silicone et de fils métalliques, devrait produire des états de conscience. Comme les processeurs d'informations, les ordinateurs modernes possèdent, dans une certaine mesure, une connaissance, mais vraisemblablement tellement réduite qu'elle pourrait être indétectable par un observateur humain. En fait, selon la TII, votre iPhone a bel et bien des ressentis. Voilà qui devrait satisfaire les chercheurs dans le domaine de l'intelligence artificielle, qui espèrent souvent que leurs créations soient un jour "vivantes". Dans notre monde régenté par la technologie, la TII révèle que la conscience se trouve à la fois dans nos foyers et dans nos mains.

Même si tout cela pourrait sembler assez étrange, l'idée que des machines peuvent être conscientes n'est peut-être pas complètement inimaginable, au vu de tous les robots dotés de conscience que la science-fiction a instillés dans nos esprits. Peut-on aller plus loin?

Bien sûr.

Si vous êtes très intelligent (ou en train de planer), peut-être avez-vous brièvement songé, d'une manière ou d'une autre, à la question suivante en lisant ce qui précède: les êtres humains ne passent-ils pas leur temps à échanger des informations via un réseau global d'ordinateurs, qui enregistrent et intègrent collectivement des informations de manière complexe? Faisons donc un saut dans l'inconnu.

Internet prend vie

Si nous prenons la TII au sérieux, il nous faut admettre qu'un système comme internet peut posséder des états de conscience semblables à ceux d'un système nerveux biologique, tant que les informations y sont intégrées de façon similaire. Christof Koch lui-même a étudié cette possibilité.

"Réfléchissons à la création la plus vaste et la plus complexe du genre humain: internet. Celui-ci est composé de milliards d'ordinateurs reliés par des fibres optiques et des câbles en cuivre, qui créent des connexions spécifiques grâce à des protocoles de communication ultrarapides. Chacun de ces processus est lui-même composé de quelques milliards de transistors. Internet doit avoir en tout environ 10 puissance 19 transistors, soit l'équivalent du nombre de synapses dans les cerveaux de 10 000 personnes. Par conséquent, en nombre de composants, il dépasse largement n'importe quel cerveau humain. Internet a-t-il une certaine forme de conscience? Il n'y a, aujourd'hui, pas de réponse à cette question. C'est cependant tout à fait concevable."

Pour le moment, il semble hautement improbable qu'internet possède une connaissance de soi similaire à la nôtre. Nos cerveaux sont façonnés par l'évolution depuis des millions d'années, ce qui a développé et peaufiné leurs capacités à traiter l'information. Néanmoins, l'idée d'une Toile dotée de conscience est certainement envisageable.

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Une conscience collective basée sur l'information

Eh oui. Cette théorie admet la possibilité de l'émergence d'un "superorganisme" abstrait, composé de multiples individus. Beaucoup de questions déconcertantes en découlent. Si le Web devait pour ainsi dire se "réveiller", montrerait-il des formes apparentes de comportements observables, unifiés et coordonnés? Ou ne serions-nous, sans le savoir, qu'un élément d'un plus vaste système, tout comme un neurone n'a pas connaissance de sa contribution dans la formation d'un état mental? Envisager l'idée d'une entité vivante possédant à peu près toutes les connaissances accumulées par l'humanité n'est pas seulement amusant, mais aussi productif d'un point de vue scientifique.

En théorie, il n'y a quasiment aucune limite à la croissance et à l'évolution d'un système entièrement conscient dans l'espace. Celle-ci ne dépend que du taux de croissance de l'information et de la complexité, qui, comme nous l'avons vu, a tendance à augmenter de manière exponentielle.

Jusqu'à présent, nous avons évoqué des consciences capables de couvrir de grandes distances sans aucune structure physique tangible. Mais qu'en est-il des agencements d'information invisibles à l'œil nu?

Des protons qui ressentent

Selon la TII, tout ce qui est doté d'un Phi non nul possède une expérience subjective, y compris les particules subatomiques. Koch écrit:

"Même la matière la plus simple possède un petit peu de Φ [information intégrée]. Les protons et les neutrons sont composés d'une triade de quarks qu'on n'observe jamais de manière isolée. Ils constituent un système intégré infinitésimal."

Tout ceci a des conséquences très profondes. Cela signifie notamment que la conscience s'étend dans tout l'espace, comme un gigantesque réseau d'expérience. Bien entendu, le niveau de conscience est plus grand là où l'intégration de l'information est plus importante mais, en substance, "l'esprit" (ou la "psyché") est partout. La TII est en fait la version moderne d'une très ancienne doctrine philosophique appelée "panpsychisme". Mais avant de rejeter ce concept simplement en raison de son nom bizarre, il faut savoir que des penseurs de premier plan, tels que Spinoza, Leibniz ou James, sont considérés comme des panpsychistes. L'idée centrale de cette doctrine est que toute matière a un aspect mental, ce qui rend la conscience universelle. Toujours selon Koch:

"L'intégralité du cosmos regorge de conscience. Nous sommes entourés, immergés dans la conscience. Elle est dans l'air que nous respirons, le sol que nous foulons, les bactéries qui colonisent nos intestins, et le cerveau qui nous permet de penser."


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Une nouvelle forme de spiritualité, dans les limites de la science

Jusqu'à présent, la TII est le meilleur exemple d'une doctrine scientifique se proposant d'offrir une description objective de la conscience. À ce titre, ses idées apparemment radicales méritent notre considération. Réfléchir à des questions que l'on pensait auparavant réservées aux fumeurs de pétards est à présent la tâche des plus brillants esprits scientifiques. La plupart des penseurs rationnels tombent d'accord sur l'absurdité du concept de dieu incarné, qui réprouverait la masturbation et perturberait régulièrement les lois de la physique en réponse à de simples prières. Cette théorie ne cherche pas à défendre une telle idée. Elle ne fait que révéler une harmonie sous-jacente dans la nature, et une présence mentale généralisée, qui ne s'arrête pas aux systèmes biologiques. Les conclusions logiques inévitables et les implications de la TII sont empreintes à la fois d'élégance et de précision. Elle est source d'une spiritualité scientifique d'un genre nouveau, dépeignant une existence pleine de spiritualité que même les matérialistes les plus convaincus et les plus fervents athées peuvent défendre sans complexe.

"La religion de l'avenir sera une religion cosmique. Elle transcendera l'idée d'un Dieu incarné, évitera les dogmes et la théologie. Couvrant à la fois le domaine naturel et spirituel, elle se basera sur un sentiment religieux, né de l'expérience d'une unité significative en toutes choses, naturelles et spirituelles." - Albert Einstein


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Cet article, publié à l'origine sur le Huffington Post américain, a été traduit par Guillemette Allard-Bares pour Fast for Word.





"La Suède n'a pas reconnu le Sahara occidental comme Etat", précise l'Ambassade de Suède au Maroc

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DIPLOMATIE - Dans un contexte diplomatique fragile entre le Maroc et la Suède, où des députés du parti social-démocrate des travailleurs ont déposé une proposition de loi afin de reconnaitre la RASD, la réaction de l’Ambassade suédoise au Maroc ne s’est pas fait attendre.

Contactée par le HuffPost Maroc, l’ambassade de Suède a répondu dans un communiqué envoyé à plusieurs rédactions, précisant que "la Suède n’a pas reconnu le Sahara occidental comme un Etat", balayant d’un revers de main les amalgames et les intox circulant sur les réseaux sociaux.

"Il est bon que l’Organisation des Nations unies soit en train de faire des efforts renouvelés pour trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara occidental", rappelle cependant la chef de mission adjointe Wiktoria Dagerås. "Nous soutenons le travail de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, monsieur Christopher Ross", souligne-t-elle.

En novembre prochain, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra un débat sur lcette question, précise le communiqué qui affirme que "le gouvernement suédois procède actuellement à une analyse interne de la politique de la Suède sur le Sahara occidental, à la lumière de l’intérêt porté pour cette question au sein de la société suédoise".

Si la proposition de loi du parti social-démocrate s’est faite début septembre, l’affaire n’a été révélée au grand public que par le biais de la polémique sur l’ouverture du magasin Ikea au Maroc. Officiellement, le géant suédois de meubles en kit a été contraint par les autorités marocaines d’annuler son ouverture pour absence de certificat de conformité, nécessaire avant l’exploitation des locaux. Officieusement, le portail francophone Le360 a révélé que ce "blocage" serait en rapport avec la crise diplomatique entre le Maroc et la Suède. Un moyen de faire pression sur le royaume scandinave?


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