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Cristiano Ronaldo pose avec son fils pour la bonne cause, en soutien des mineurs syriens (PHOTOS)

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SYRIE - Cristiano Ronaldo a décidé de mettre sa gigantesque popularité au profit des réfugiés syriens. Le footballeur Portugais est le sportif le plus suivi de la planète avec pas moins de 200.000 millions d'abonnés.

Dans un poste Facebook publié dimanche 13 Mars, l'attaquant star du Real Madrid pose en compagnie de son fils Cristiano Junior et le portrait d'un jeune réfugié syrien. En légende de la photo, on peut lire: "#SauvezDesEnfantsSyriens comme Ayman, 5 ans, qui aime autant jouer au football que Cristiano Jr". Cristianio Ronaldo Jr. est né en 2010 aux Etats-Unis. L'identité de sa mère n'est pas connue.


#SaveSyriasChildren like 5 years old Ayman* who loves playing football as much as Cristiano Junior. http://bit.ly/1nhusVN

Posted by Cristiano Ronaldo on Sunday, March 13, 2016



Alors que le conflit en Syrie dure depuis maintenant plus de cinq ans, le triple ballon d'or veut s'assurer que les jeunes Syriens ne tomberont pas dans l'oubli, comme l'a souligné Carolyn Miles, présidente de l'association Save The Children dont il est ambassadeur depuis 2012 :

Cristiano Ronaldo comprend à quel point les enfants sont vulnérables à cet âge. Avec son aide, nous pouvons maintenir l'attention sur les enfants de la guerre syrienne , dont beaucoup n'ont rien connu d'autre de toute leur vie. Après cinq ans de ce conflit, nous ne voulons pas que le monde oubli ces enfants - ils ne doivent pas payer le prix de la passivité du monde.


L'association a également révélé qu'Ayman (dont le nom a été modifié pour préserver sa sécurité) est né avant le début de la guerre civile et qu'il a tant été affecté par le conflit qu'il n'a jamais parlé avant sa prise en charge. Il vit aujourd'hui dans un camp de réfugié à la frontière jordanienne et est inscrit dans un jardin d'enfant Save The Children. Dans un communiqué, l'association précise également que grâce à l'aide d'un professeur attentionné, le soutien de ses parents et un amour grandissant du football, le jeune Ayman commence enfin à s'exprimer.

Ce n'est pas la première fois que le joueur Portugais se sert de sa renommée pour soutenir le peuple syrien. Après la diffusion d'une vidéo montrant une journaliste Hongroise frapper un père et son fils qui tentaient de s'évader d'un camp de réfugiés, Ronaldo les avait tous deux invités à assister à un match de son équipe au stade Santiago Bernabeu.

Un tiers des enfants syriens n'ont connu que la guerre

Selon un rapport de l'Unicef publié lundi 14 mars, un enfant syrien sur trois est né depuis que le conflit a débuté il y a cinq ans et a grandi de ce fait dans un contexte "de violence, de peur et de déracinement". Quelque 3,7 millions d'enfants sont nés depuis le 15 mars 2011, date du début de la révolte qui a dégénéré en une guerre civile, selon ce rapport intitulé "Pas de place pour les enfants".

Parmi ces enfants, 151.000 sont nés dans les pays d'accueil de réfugiés syriens, essentiellement le Liban, la Jordanie et la Turquie. Au total, le conflit affecte aujourd'hui plus de 80% des enfants syriens, soit 8,4 millions, qu'ils soient en Syrie ou exilés, selon l'agence de l'ONU pour l'enfance.

Le rapport recense par ailleurs 1500 "violations graves" perpétrées en 2015 contre des enfants syriens, dont 60% ont été victimes "d'armes explosives utilisées dans des zones peuplées". Plus d'un tiers de ces enfants ont été tués à l'école ou alors qu'ils s'y rendaient. L'Unicef estime que 1,4 milliard de dollars de fonds sont nécessaires en 2016 pour aider les enfants à retrouver leur dignité et leur bien-être. Elle déplore toutefois n'avoir reçu que 6% du financement requis.

Selon l'Unicef, les belligérants continuent de recruter des enfants à un âge de plus en plus bas. Au début du conflit, il s'agissait surtout de garçons entre 15 et 17 ans. "Cependant, depuis 2014, toutes les parties ont recruté des enfants à des âges beaucoup plus jeunes", indique le rapport. Plus de la moitié d'entre eux étaient ainsi âgés de moins de 15 ans en 2015.

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Zlatan Ibrahimovic aimerait remplacer la Tour Eiffel (qui lui répond)

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FOOTBALL - Zlatan a encore frappé. Le joueur du Paris Saint-Germain, qui pourrait quitter le club d'ici la fin de la saison, a ironisé dimanche matin lors d'une interview à BeIn Sport, sur les conditions de son éventuel maintien au PSG.

"S'ils remplacent la Tour Eiffel par ma statue, je resterai au PSG", a expliqué le footballeur avec humour, à la journaliste de la chaîne télé.



Pas prête à céder sa place, la Tour Eiffel a répondu lundi matin au Suédois, sur son compte Twitter.




Numéro 10 du PSG depuis 2012, Zlatan Ibrahimovic a dépassé dimanche les 100 buts inscrits en Championnat de France, en marquant 4 fois lors du match qui l'opposait à Troyes. Mercredi déjà, lors de la qualification en Ligue des Champions face à Chelsea, il avait déjà été décisif avec un but et une passe décisive.


LIRE AUSSI: PHOTOS. Avant PSG-Chelsea, Zlatan Ibrahimovic a exhibé des tatouages... en partenariat avec l'ONU





Avec "Blach Blach", Jamila dépasse les 50 millions de vues

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MUSIQUE - Il n'y a pas que Saad Lamjarred qui bat des records de vues sur Youtube. Avec son dernier titre, "Blach Blach", la chanteuse marocaine Jamila vient de dépasser les 50 millions de vues, cumulées en cinq mois.

Outre le son efficace par ses rythmes électro-khaliji, très prisés par les chanteurs marocains actuellement, l'image y est également pour quelque chose. Tout au long de la vidéo, Jamila se fond dans le décor des différentes scènes du clip grâce à ses robes en trompe-l'oeil, une technique utilisée à multiples reprises dans l'art contemporain, notamment par l'artiste Lalla Essaydi, qui en a fait sa marque de fabrique, ou encore Hassan Hajjaj, à l'univers pop art prononcé.

Ce vidéo-clip haut en couleurs a été réalisé par Amir Rouani, qui a également été derrière la caméra pour le clip "Lm3llem" de Saad Lamjarred, qui s'approche des 300 millions de vues sur Youtube. Rouani a également travaillé avec Sy Mehdi ou encore Samia Akariou.

Native de Khenifra, Jamila El Badaoui a tout juste 24 ans et un public de plus en plus important au Maroc et dans le monde arabe. Celle qui a fait ses armes dans le télé-crochet "Najm El Khaleej" s'est fait connaitre auprès du grand public grâce à son clip "Demdouma", sorti en 2014 et qui comptabilise jusque là plus de 20 millions de vues sur Youtube. En 2015, la Marocaine qui a signé chez le prestigieux label Platinium Records a partagé la scène orientale du festival Mawazine avec le chanteur Kadem Al-Saher.






Meknès, futur vivier d'équipementiers automobiles étrangers?

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AUTOMOBILE – Si Kenitra et Tanger s’illustrent depuis quelques années comme les principales terres d’accueil marocaines des équipementiers automobiles étrangers, Meknès entend elle aussi s’imposer à leurs côtés.

L'équipementier automobile japonais Yazaki, qui dispose déjà de sites de production à Kenitra et Tanger, inaugurera sa nouvelle usine mardi 15 mars à Meknès. Une cérémonie en grande pompe en présence de Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, Mohamed Boussaïd, ministre des Finances, Rachid Bettioui, directeur général de Yazaki Morocco Meknès et Horst Rudolph, président et Ceo Yazaki Europe.

Il faut dire que depuis son implantation au Maroc, l’un des plus gros employeurs du pays dans le secteur de l’industrie a permis la création de 10.000 emplois avec les deux unités de Tanger et Kenitra. Celle de Meknès a quant à elle créé 1.800 emplois. En tout, l’usine revendique une enveloppe budgétaire de 223 millions de dirhams, selon le Centre régional d’investissement de Meknès-Tafilalet.

Un vivier d’équipementiers automobiles en devenir?

Le constructeur japonais n’a pas le monopole de la cité du nord. Le sud-coréen Yura Corporation, spécialisé dans la fabrication des fils et câbles isolés, y a lui aussi élu domicile, écrit L’Economiste. Montant de la facture? 25 millions d’euros. A terme, le site devrait générer 1.000 emplois.

De même, la ville accueillera cette année la quatrième usine de l’Américain Delphi, après celles déjà installées à Tanger et Kenitra. Au total, "3.500 emplois devraient être créés", selon Hassan Bahi, directeur du Centre régional d’investissement Meknès-Tafilalet. D’une superficie de 5 hectares, le site sera implanté dans l’Agropolis de Meknès, cohabitant ainsi avec celui du fabricant nippon Yazaki.

Meknès, un pôle compétitif en devenir, donc? L’hypothèse a récemment été avancée par la Banque mondiale à travers un rapport publié le 10 décembre 2015, "Competitive cities for jobs and growth: what, who and how". Alors que Tanger se hisse au 5e rang des villes les plus compétitives au monde, Meknès intègre le top 10 des villes "sur-performantes" dans la région MENA (Afrique du Nord et Moyen-Orient), selon son indice moyen de surperformance par an couplé au segment création d’emplois; la ville se taille ainsi la 9e place.

LIRE AUSSI: Le Japon veut renforcer sa présence industrielle au Maroc





Attentats en Côte d'Ivoire: Mohamed Hassad et Abdellatif Hammouchi se rendent à Abidjan

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SÉCURITÉ - Le ministre de l'Intérieur Mohamed Hassad et le patron de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi, se sont rendus ce lundi 14 mars à Abidjan.

Cette visite intervient au lendemain des attentats terroristes survenus dans une station balnéaire du Grand-Bassam, au sud de la capitale ivoirienne, provoquant la mort de quatorze civils, deux militaires et six assaillants. A la suite de l'attaque, Mohammed VI s'était entretenu au téléphone avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

Le roi avait proposé l'aide des services de sécurité marocains à la Côte d'Ivoire dans le cadre de la lutte antiterroriste, consistant à envoyer une équipe d'experts marocains pour soutenir les autorités ivoiriennes dans leurs enquêtes. Il s'agit en l'occurrence des équipes du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ).

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Les photos insolites de la marche pour le Sahara

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Sur le front de l'agriculture, le Maroc mise sur la Russie

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PARTENARIAT - Comment booster les exportations agricoles du Maroc vers la Russie? C'est la troisième fois que la question refait surface, après l'embargo imposé par la Russie sur les produits agricoles américains et européens, puis la crise entre Moscou et Ankara, offrant une opportunité sans précédent aux exportations marocaines.

Aujourd'hui, c'est dans le cadre de la deuxième visite officielle de Mohammed VI en Russie, alors même que la saison agricole s'annonce très moyenne, que le Maroc se retrouve devant l'opportunité de booster ses exportations de fruits et légumes vers ce vaste pays de 146 millions d'habitants.

Car l'agriculture sera aussi au coeur des entretiens entre les deux chefs d'Etat, en plus de la lutte antiterroriste ou encore du tourisme. Et avant même la rencontre entre Vladimir Poutine et Mohammed VI prévue le 15 mars, la presse russe indique ce lundi qu'un accord de coopération dans le secteur de la pêche maritime vient d'être approuvé. Une aubaine pour les exportateurs marocains de produits halieutiques.

2e partenaire commercial en Afrique

Du reste, la Russie représente aujourd'hui l'un des partenaires les plus importants du royaume dans le domaine commercial avec un volume des échanges se situant à 2,5 milliards de dollars par an, ce qui fait du Maroc le second partenaire commercial de la Russie en Afrique, après l'Egypte.

A elles seules, les exportations des produits alimentaires représentent environ 92% de la valeur totale des exportations marocaines vers la Russie. Dans le détail, le pays de Poutine est le premier client des agrumes marocains avec une part de 60% du volume total des exportations. Le Maroc y expédie également des primeurs et des sardines surgelées. Des produits exportés appelées à tripler d'ici 2018, écrit l'agence MAP.

Accord de libre-échange

Le ministre du Commerce extérieur, Mohammed Abbou, avait récemment confié à l'agence de presse étatique russe RIA Novosti l'instauration prochaine d'un accord de libre-échange (ALE) entre la Russie et le Maroc.

Une décision qui va "encourager les exportations vers la Russie et multiplier les niches (les marchés qui ne sont pas encore développés, ndlr) afin que nos échanges soient à peu près équilibrés", avait confié au HuffPost Maroc Hassan Sentissi, président de l'Association marocaine des exportateurs (ASMEX). C'est dire si les relations maroco-russes semblent plus que jamais promises à un bel avenir.



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Répression d'un sit-in des enseignants stagiaires à Kénitra, Benkirane promet qu'il n'y aura pas d'année blanche

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ÉDUCATION - Pas d'année blanche pour les enseignants stagiaires. C'est ce qu'a affirmé le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane au quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum, alors qu'au même moment, un sit-in des enseignants à Kénitra était violemment dispersé.

La déclaration de Benkirane, parue dans l'édition du mardi 15 mars du journal, met fin à des semaines de spéculation sur la décision qui sera prise par le gouvernement. L'exécutif menaçait, il y a quelques semaines, de décréter une année blanche si les enseignants stagiaires ne regagnaient pas leurs classes. Pour le Chef du gouvernement, "il n'est pas trop tard pour que les enseignants stagiaires reprennent les cours", et une année blanche "aura des conséquences négatives sur leur formation, et les privera d'emploi."

Abdelilah Benkirane a, néanmoins, tenu à souligner qu'aucune nouvelle offre ne sera proposée aux enseignants stagiaires, et que "le gouvernement ne compte pas reprendre le dialogue avec les enseignants stagiaires", en raison du fait que "l'offre du gouvernement leur a déjà été communiquée par le wali de Rabat."

Répression d'un sit-in à Kénitra

Au moment où l'édition du mardi 15 mars d'Akhbar Al Yaoum était mise sous presse, un sit-in des enseignants stagiaires à Kénitra a été violemment dispersé par les forces de l'ordre. Ce qui risque de compromettre l'avancement du dossier. Car s'il est attendu que l'annonce faite par Benkirane soit discutée par les enseignants stagiaires, qui entameront des consultations auprès de leurs bases pour décider de la réponse à y donner, un refus de revenir aux classes se profile d'ores et déjà.

Plusieurs membres du mouvement ont en effet affirmé au HuffPost Maroc qu'"au vu de la répression qui s'est abattue sur le sit-in à Kénitra, il est peu envisageable que nous acceptions de donner suite à l'appel" du Chef du gouvernement.

Il est à noter que le gouvernement a proposé de recruter les 10.000 enseignants stagiaires qui manifestent contre les décrets du ministère de l'Éducation en deux vagues. 8.500 enseignants seront recrutés en septembre 2016, et 1.500 en janvier 2017. Les enseignants stagiaires ont rejeté cette offre, et revendiquent un recrutement en une seule vague, ainsi que l'annulation des deux décrets déposés début octobre par le ministère de l'Education, qui suspendent l'emploi direct des enseignants stagiaires dans l'enseignement public après leur passage au CRMEF, et réduisent de moitié leur bourse, qui passe de 2.450 dirhams à 1.200 dirhams.

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La réponse de Ban Ki-moon suite à la manifestation du 13 mars

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SAHARA - Alors que le Maroc exigeait des excuses de la part du secrétaire général de l'Organisation des nations unies (ONU), suite à son utilisation du terme "occupation" en parlant du Sahara, il a plutôt eu droit à une réaction ferme de Ban Ki-moon, qui a exprimé son "incompréhension" et sa "déception" de la manifestation qui l'a ciblé à Rabat, dimanche 13 décembre, et qui a réuni trois millions de manifestants selon l'agence de presse MAP.

Suite à une réunion avec le ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar, lundi 14 mars, le secrétaire général des Nations unis Ban Ki-moon "a fait part de son étonnement de la récente déclaration du gouvernement du Maroc et a exprimé sa profonde déception et sa colère au sujet de la manifestation", lit-on dans sa réponse publiée sur le site des Nations unies .

Ban Ki-moon ne comprend pas pourquoi une manifestation "le ciblerait en personne", et estime que "de telles attaques sont irrespectueuses à son égard et à celui de l'Organisation des Nations unies".

Le SG de l'ONU réclame des précisions

Lors de la réunion, le secrétaire général de l'ONU a réclamé "des précisions concernant la présence de plusieurs membres du gouvernement marocain parmi les manifestants", et a demandé à Mezouar " de veiller à ce que l'Organisation des nations unies jouisse du respect au Maroc".

"En choisissant de déformer le but et la progression du voyage du secrétaire général de la région, les manifestants et leurs 'sponsors' ont délibérément choisi d'ignorer que Ban Ki-moon a exprimé son engagement personnel à encourager de véritables négociations entre les parties afin de parvenir à 'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental'", poursuit la même source.

Cette réunion a également été l'occasion pour le secrétaire général de l'ONU de "rappeler au ministre des Affaires étrangères marocain qu'il a adhéré étroitement au mandat du Conseil de sécurité".

Une prochaine visite compromise

Suite à la tournure qu'a pris la relation entre le Maroc et l'ONU, il semblerait que la visite prochaine de Ban Ki-moon au Maroc, prévue initialement en juillet, soit réellement compromise. Le secrétaire général est d'ailleurs conscient qu'il pourrait ne plus être le bienvenu sur le territoire marocain. Dans un point de presse qui s'est tenu le 6 mars à Alger, Ki-moon a déclaré qu'il était conscient que "sa visite au royaume pourrait être compromise", ainsi que celle de son envoyé spécial Christopher Ross.

Pour rappel, le Maroc a publié le 9 mars un communiqué dans lequel il protestait contre les propos du secrétaire général de l'ONU. Le gouvernement marocain avait souligné avec "une grande stupéfaction les dérapages verbaux, les faits accomplis et les gestes de complaisance injustifiés de M. Ban Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations Unies, durant sa récente visite dans la région".

Le royaume faisait référence aux propos tenus par Ban Ki-Moon lors de sa récente visite dans la région, durant laquelle le secrétaire général de l'ONU a "utilisé le terme 'occupation' pour qualifier le recouvrement par le Maroc de son intégrité territoriale ce qui déroge de façon drastique avec la terminologie traditionnellement utilisée par les Nations Unies s'agissant du Sahara Marocain".

Ban Ki-Moon, a été en tournée dans la région entre le 1er et 7 mars. Il a visité Tindouf avant de se rendre à Alger où il a rencontré le président algérien. L'objectif de cette tournée? "Faire reprendre les pourparlers entre le Maroc et le Polisario" sur la question du Sahara, selon l'ONU.



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Qui était Zaynab Nefzaouia, la "reine de Marrakech"? (PORTRAIT)

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HISTOIRE – "Dans ce long espace de lumière, borné d’un côté par les neiges, de l’autre par le feu, tout se transforme en une seconde". C’est ainsi que Zaynab Nefzaouia, fondatrice et reine de la ville ocre décrivait Marrakech, dont elle a choisi le nom et l’emplacement, lit-on dans un portrait d’elle publié chez Jeune Afrique.

Figure emblématique de l’histoire du Maroc, elle naît à Aghmat en 1039, petit village niché dans la vallée de l’Ourika, aux pieds de l’Atlas. Son père, Ishaq Houari, un riche marchand originaire de Kairouan, lui inculque une éducation plutôt avancée pour l’époque. La jeune Zaynab Nefzaouia manifeste très tôt une intelligence supérieure et un goût prononcé pour les débats politiques.

Une personnalité teintée d’audace et de perspicacité qui n’est pas sans déplaire à son premier mari, un chef de tribu, qui n’hésite pas à la répudier sitôt le mariage prononcé. Très vite remariée, elle perd aussitôt son deuxième mari. Elle atterrit finalement dans le harem de Abou Bakr qui la cède à son neveu Youssef Ibn Tachfin, fondateur et premier sultan de la dynastie almoravide.

Une histoire d’amour rattrapée par la raison d’Etat

Si Youssef Ibn Tachfin est son quatrième époux, il n’en reste pas moins son premier (et dernier) grand amour, malgré une différence d’âge notable (27 ans). Une histoire d’amour fusionnelle qui, toutefois, n’échappera pas à la raison d’Etat.

Car le sultan rêve avant tout de conquêtes et d’empires. Sur les conseils de sa femme, fin stratège, il étire les frontières de son empire de l’Atlantique à la Kabylie; de la Méditerranée au Sénégal en passant par le voisin andalou. Celle que l’écrivaine et journaliste Zakya Daoud surnomme la "reine de Marrakech" a ainsi accompagné son époux dans l’édification de l’empire.

En 1062, alors que Zaynab Nefzaouia doit composer avec un époux va-t-en-guerre, elle s’attèle à concevoir les plans de la ville de Marrakech, contribuant à son expansion et, plus largement, à celle du Maroc. Youssef Ibn Tachfin décède en 1106, entraînant sa veuve dans un profond chagrin jusqu’à sa mort en 1117.

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La FRMF lance une stratégie 2016-2026 pour sauver le football marocain

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SPORT - Alors que le Maroc n'a pas participé à une Coupe du monde depuis celle de 1998, et que le milieu du ballon rond peine à se structurer, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) tente de reprendre les choses en main.

Son vice-président Mohamed Boudrika a dévoilé, lundi 14 mars lors d'une conférence de presse à Rabat, un projet de stratégie pour le développement du football marocain étalée sur dix ans (2016-2026), afin de sortir le foot national de la crise qu'il connaît depuis longtemps.

Ce projet devra faire l'objet "d'une large concertation avec les différents acteurs concernés, lors d'une journée nationale prévue en mai", a d'ores et déjà annoncé M. Boudrika.

Une restructuration en profondeur

Cette feuille de route pour le football national à l'horizon 2026 s'articule autour de trois axes: le volet institutionnel, qui concerne les différentes institutions chargées de la gestion du foot, notamment la Fédération, les ligues régionales et les ligues professionnelles et amateurs, la formation - notamment le rôle de la Direction technique nationale (DTN) - et enfin les clubs, "au centre de toute stratégie de mise à niveau du football", en particulier sur les aspects managérial, financier et technique.

Des propositions de solution seront soumises à l'ensemble des acteurs du milieu, comme les clubs, les anciens joueurs, les médias et les supporters, afin de recueillir leurs observations, propositions et recommandations, a affirmé M. Boudrika, également président de la commission d'Etudes, Réformes et Formation, qui s'est chargée de l'élaboration de ce projet.

Cette stratégie, dont les grandes lignes ont été esquissées par Ahmed Ghaibi, chargé du volet managérial et juridique du projet, propose une série de mesures visant à restructurer les institutions chargées de la gestion du foot au Maroc, à s'assurer de l'homogénéité entre la stratégie technique nationale et la vision adoptée aux niveaux régional et des clubs, à restructurer ces derniers ou encore à harmoniser le cadre réglementaire.

Le projet prévoit également le lancement de centres régionaux de formation, relevant de la FRMF, et la restructuration des centres de formation au niveau central et de ceux relevant des clubs. L'organisation des différents championnats nationaux sera aussi révisée.

Mise à niveau des clubs

Concernant l'accompagnement des clubs, un des principaux axes du projet, la stratégie 2016-2026 vise à améliorer la formation administrative pour renforcer leur système de management, mettre à niveau l'aspect comptable et financier ainsi que les cahiers des charges, en plus de l'aspect juridique relatif aux statuts types des associations et au passage vers le modèle de société sportive.

Pour rappel, le processus de professionnalisation des clubs marocains, entamé au début des années 2000, a mis du temps à se concrétiser. Il a fallu attendre 2015 pour voir la création de la Ligue nationale du football professionnel (LNFP), chapeautée par Said Naciri.

Cette nouvelle instance chargée de gérer la Botola Pro D1 et D2 et de former les futurs footballeurs professionnels dans les différentes équipes de ces clubs, a tenu sa première réunion en septembre dernier pour poser les jalons légaux et juridiques de la Ligue et nommer les nouveaux présidents des différentes commissions.

LIRE AUSSI: La Botola Maroc Telecom reprend du service





Maître Gims présente sa femme DemDem pour la première fois (VIDÉO)

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PEOPLE - De Maître Gims on ne voit jamais les yeux, cachés sous d'épaisses lunettes de soleil... ni la femme. Mais, ce samedi sur l'application Periscope, le chanteur a dévoilé pour la première fois le visage de son épouse, DemDem.

La vidéo de l'interprète de "Sapés comme jamais" a filmé sa femme au volant d'une Ferrari dans les rues de Paris. Prenant un accent méridional, Maître Gims commente la conduite de madame et répond aux commentaires des internautes.

"DemDem, l'origine? Allez sur Wikipedia, s'amuse l'ex-leader de Sexion d'Assaut. DemDem, c'est une Malienne, une Française Malienne. Ça n'est pas une Marocaine, une Algérienne ou une Tunisienne. Elle ressemble à une 'rebeu' mais ça n'est pas une 'rebeu'", entend-on préciser celui qui obtiendra prochainement la nationalité française.

Maître Gims est toujours resté discret sur sa vie privée mais parlait déjà de sa moitié dans son livre. "Nous avons su très vite que nous voulions passer notre vie aux côtés l'un de l'autre et fonder une famille", écrivait le rappeur en octobre 2015.

Le 2 septembre dernier, Maître Gims déclarait également à Gala : "Je me suis marié à dix-neuf ans, je suis père de quatre enfants, ma seule obsession est d’être présent pour eux. Le temps passe vite, et les problèmes peuvent arriver si l’on est trop absent."

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La loi sur les violences faites aux femmes sera adoptée le 17 mars

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LOI - Chose promise, chose due. Une semaine après que la ministre de la Solidarité, de la femme et de la famille Bassima Hakkaoui a déclaré que le projet de loi sur les violences faites aux femmes pourrait être adopté lors du prochain Conseil du gouvernement, le voici qui apparaît à l'ordre du jour du Conseil qui se tiendra jeudi 17 mars.

Son examen, prévu à l'ordre du jour de la réunion gouvernementale, débouchera probablement sur son adoption, vu que la nouvelle mouture a été rédigée après qu'un consensus a été trouvé entre les membres du gouvernement, selon les termes de Bassima Hakkaoui.

Si on ne connaît toujours pas le contenu exact du projet de loi, le site d'information arabophone Alyaoum24.com en a publié les principales nouveautés. Ainsi, on apprend qu'il prévoit des peines de prison d'un à trois mois et des amendes de 2.000 à 5.000 dirhams à l'encontre des hommes qui répudient leurs épouses du domicile conjugal. Les personnes accusées de harcèlement dans l'espace public, seront, elles, punies d'un à six mois de prison, en plus d'une amende allant de 2.000 à 10.000 dirhams.

Le vol entre époux retiré du texte

Il est à rappeler que le projet de loi sur les violences faites aux femmes a été un temps relégué aux oubliettes. Il s'était, en effet, heurté à des résistances au sein du gouvernement, notamment au sujet de la pénalisation du vol et du viol conjugaux. Il a donc été retiré par le gouvernement en novembre 2013, afin d'être revu par le département de Bassima Hakkaoui qui, aujourd'hui, livre une nouvelle mouture du texte.

Selon Médias 24, la nouvelle version du projet de loi exclut le vol entre époux, se contentant d'incriminer la dilapidation ou la cession de mauvaise foi des biens familiaux.


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Dalila, la Marocaine qui s'est illustrée dans le X

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PORTRAIT - Elle est l'une des premières femmes arabes et marocaines à avoir percé dans le X. Son nom? Dalila, une jeune femme sulfureuse à la peau claire, aux cheveux bruns et aux lèvres pulpeuses qui fait tourner les têtes et suscite bien des réactions. Aujourd'hui âgée de 47 ans, elle est une figure incontournable de l'industrie pornographique.

53 films et pas une ride. Parmi ses consoeurs maghrébines, elle en est la doyenne et celle qui a le plus perduré dans le milieu. Son histoire commence quand cette native de Casablanca débarque en France alors qu'elle n'a que 21 ans. Seule dans un pays qu'elle ne connaît pas, elle tente tant bien que mal de s'en sortir.

Elle pose pour des peintres

Pour arrondir ses fins de mois, la jeune femme alors étudiante en géographie devient modèle pour des peintres, avant de poser pour des photos de charme. Très vite, elle baigne dans le milieu érotique tout en se dirigeant vers le cinéma pornographique où elle est remarquée pour son physique typé "arabe".

Que l'on adhère ou non, ses courbes généreuses ne laissent personne indifférent. Tenues légères, regard perçant et positions suggestives, cette figure du porno vintage attise la curiosité des magazines hard qui se l'arrachent. Color Climax ou encore Ciné Six la propulseront rapidement en couverture. Elle continuera de faire sensation auprès d'un public de plus en plus friand de son érotisme.

Une actrice multi-primée

En vingt ans de carrière, elle est parmi les actrices les plus primées dans l'industrie pornographique après avoir remporté douze prix dans les cérémonies prestigieuses du milieu comme les European X Awards, grand-messe du cinéma pornographique à Bruxelles, ou encore aux Venus Awards à Berlin.

Prédestinée à une carrière de géographe, Dalila en a décidé autrement. Ce qui devait être un petit boulot d'été se transforme donc en carrière fructueuse qui l'a propulse au rang de pionnière et référence pour ses successeurs. Aujourd'hui bien loin du milieu érotique, son nom restera néanmoins ancré dans les esprits de ceux qui ont suivi son ascension.

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Le Maghreb aura (enfin) son édition du Monde Diplomatique.

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JOURNAL - Disponible dans les kiosques du Grand Tunis depuis le 13 mars 2016, l'édition Maghreb du mensuel français Le Monde Diplomatique, éditée en langue arabe, sera bientôt distribuée dans les autres pays du Maghreb. Elle sera commercialisée au prix de 15 dirhams au Maroc, 2,5 dinars en Tunisie et 100 dinars en Algérie.

A partir de juin, "cette nouvelle édition, bâtie, comme chacune des éditions internationales, à partir de traduction de l’édition française, comprendra un cahier spécial monde arabe", selon Le Monde Diplomatique.

Imprimée à 12.000 exemplaires, cette nouvelle édition en arabe vient s’ajouter aux suppléments que Le Monde Diplomatique publie dans deux journaux partenaires, en Egypte et aux Emirats arabes unis. Elle enrichira, par ailleurs, le mensuel français d'une nouvelle édition internationale, lui permettant ainsi d'être pourvu de 38 éditions internationales en 20 langues.


LIRE AUSSI: Le Code marocain de la presse expliqué par Mustapha El Khalfi (INTERVIEW)




Rachid Badouri sur scène aux côtés de Gad ElMaleh à New York

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SPECTACLE - Son "rêve américain", Gad El Maleh tient à le partager. En pleine tournée aux Etats-Unis pour son spectacle "Sans tambour", l'humoriste marocain a invité Rachid Badouri à monter sur scène à ses côtés lors de son show qui s'est tenu lundi 15 mars au "Gotham Comedy" à New York.

Si partager la scène avec Gad ElMaleh est déjà en soi une consécration, la carrière de Rachid Badouri, inconnu au pays de l'Oncle Sam, devrait en tout cas prendre une toute nouvelle tournure.

L'humoriste de 39 ans vivant au Québec s'est fait connaître grâce à son One man show "Arrête ton cinéma" en 2007, qui s'est écoulé à plus de 100 000 places en un an dans son pays d'accueil. Quelques années plus tard, il se fait repérer par le célèbre animateur Arthur qui l'invite à participer à son émission "Vendredi tout est permis avec Arthur". De fil en aiguille, il se fraye un chemin dans la scène humoristique et participe au Marrakech Du Rire avec Jamel Debbouze en 2012. Une année plus tard, il sort son second One man show "Badouri Rechargé".

Une carrière prometteuse se profile pour ce bout-en-train qui, aujourd'hui, réalise l'un de ses plus grands rêves. C'est sur son compte qu'il a publié un cliché accompagné de "son grand frère" Gad ElMaleh qu'il remercie pour l'opportunité. "Demain un de mes plus grands rêve se réalise : J'animerai sur scène au prestigieux 'Gotham Comedy' de New York, avec le grand frère Gad ElMaleh!! Merci GAD!!", a-t-il légendé.




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Pour 2015, le Maroc revoit son taux de croissance à la hausse

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CROISSANCE - Alors que la Loi de finances tablait sur un taux de croissance aux alentours de 4,4% en 2015, l'économie du royaume a réalisé un bond de 4,8%, selon la direction du Trésor et des finances extérieurs (DTFE).

Comment cela a-t-il été rendu possible? La bonne performance du secteur agricole y est évidemment pour quelque chose. "L'année a été marqué par la réalisation d'une récolte céréalière record (115 millions de quintaux contre 69 en 2014)", rappelle la même source, déplorant néanmoins un niveau de croissance "modeste" des activités non agricoles.


L'année 2015 a également été celle du "début de rétablissement de certains secteurs vitaux de l'économie tel le bâtiment et travaux publics", un retour à la croissance qui s'explique notamment par la hausse de 1,4% des ventes de ciment. Un score revu à la hausse pour la première fois depuis trois ans.

Le tourisme en berne

La résilience du secteur touristique se confirme. D'après les chiffres de la DTFE, une baisse de 1% des arrivées de touristes a été constatée en 2015, par rapport à l'année précédente. L'institution relativise tout de même cette baisse, en notant que les autres pays de l'Afrique du nord ont connu une baisse aux alentours de 8% concernant les arrivées de touristes.

La menace terroriste et l'instabilité régnante dans plusieurs pays de la région ont eu un impact sur le secteur. En 2015, la Tunisie a été ciblée par deux attaques terroristes, alors que l'organisation Etat islamique étend de plus en plus son pouvoir en Libye.

De son côté, le secteur extérieur a poursuivi son amélioration entamée depuis l'année 2013 avec une nouvelle réduction de 3,7 points du PIB du déficit du compte courant de la balance des paiements à près de 2% du PIB en 2015.

Cette amélioration résulte, en grande partie, de l'allégement du déficit commercial induit particulièrement par la bonne performance à l'export des produits de l'Office chérifien de phosphates (OCP), mais également grâce au secteur automobile, qui a poursuivi son ascension. Pour rappel, l'industrie automobile est devenue en 2014 le premier pôle exportateur du Maroc.

Qu'en est-il de 2016?

L'année 2016 devrait elle celle du ralentissement du taux de croissance économique. En cause, une année agricole qui s'annonce médiocre, causée par la rareté des pluies. Si la Loi de finances et le FMI tablent sur un taux de croissance aux alentours de 3% pour le royaume, le Haut commissariat au plan (HCP) estime que ce chiffre devrait être de 2,6% dans le meilleur des cas. Les estimations de la Banque mondiale pour le Maroc ont été fixées, fin décembre, à un taux de croissance de 2,7%. C'est Bank Al-Maghrib qui prédit le taux le plus pessimiste avec 2,1%.



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Le Maroc recadre fermement Ban Ki-moon après sa réunion avec Salaheddine Mezouar

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DIPLOMATIE - Jusqu'où ira la crise entre le Maroc et le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies? Car depuis quelques jours, le ton ne cesse de monter. Les réponses au tac au tac, elles, s'enchaînent. Suite à la réunion entre Ban Ki-moon et le ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar, le lundi 14 mars à New York, la diplomatie marocaine a publié, ce mardi au soir, un communiqué dans lequel elle réitère son "indignation" face aux propos du secrétaire général de l'ONU. Et annonce même des mesures de rétorsion.

"Le Ministre a remis une lettre au Secrétaire Général détaillant les protestations officielles du Gouvernement marocain au sujet de ses déclarations inacceptables et de ses agissements inadmissibles durant sa récente visite dans la région", indique d'emblée le département de Mezouar. Le Maroc avait, dans un premier temps, exprimé son mécontentement dans un communiqué datant du 8 mars, en réaction aux propos de Ki-moon qui avait "utilisé le terme 'occupation' pour qualifier le recouvrement par le Maroc de son intégrité territoriale".

Un vocabulaire "inadmissible"

Pour le Maroc, l'usage du terme "occupation" constitue "une ineptie juridique et une erreur politique grave". Le communiqué rappelle d'ailleurs qu'aucune résolution du Conseil de sécurité "n'a utilisé une telle terminologie". Et de poursuivre: "L'emploi de cette référence constitue une insulte au peuple marocain et à une Nation qui a consenti de lourds sacrifices pour recouvrer progressivement son indépendance".

Une marche nationale d'envergure a été organisée à Rabat dimanche 13 mars. Une manifestation qui a réuni quelque trois millions de personnes selon la MAP. Des centaines de milliers selon l'agence de presse AFP. Durant cet événement, des Marocains venus des quatre coins du royaume ont exprimé leur rejet des propos du secrétaire général de l'ONU.

Jeter de l'huile sur le feu

Un événement que le concerné a qualifié d'"irrespectueux à son égard et à celui de l'Organisation des Nations unies". Ban Ki-moon a même réclamé "des précisions concernant la présence de plusieurs membres du gouvernement marocain parmi les manifestants" et a demandé à Mezouar de "veiller à ce que l'Organisation des Nations unies jouisse du respect au Maroc", selon un communiqué du SG de l'ONU.

Pour le royaume, "le communiqué publié par le secrétariat général rajoute à l'offensive initiale". Cette déclaration représente "un nouvel outrage au peuple marocain qui n'avait fait qu'exprimer spontanément son rejet face à tant de dérapages et d'irresponsabilités". Le secrétaire général de l'ONU s'était d'ailleurs exprimé en des termes particulièrement sévères, estimant que "les manifestants et leurs 'sponsors' ont délibérément choisi d'ignorer que Ban Ki-moon a exprimé son engagement personnel à encourager de véritables négociations entre les parties".

Le Maroc a également tenu à préciser que "le recours au référendum pour résoudre ce différend régional a été balayé par l'histoire et écarté par le Conseil de Sécurité. Depuis 2004, le Conseil plaide exclusivement pour la recherche d'une solution politique négociée, sur la base 'du réalisme et de l'esprit du compromis'".

Le Maroc annule son soutien à la Minurso

Le gouvernement marocain a annoncé l'adoption de "mesures immédiates", qui se résument à "une réduction significative, dans les jours qui viennent, d'une grande partie de la composante civile et plus particulièrement le segment politique de la MINURSO, l'annulation de la contribution volontaire qu'accorde le Maroc au fonctionnement de la MINURSO et l'examen des modalités de retrait des contingents marocains engagés dans les Opérations de Maintien de la Paix".


"Le Royaume du Maroc se réserve le droit légitime de recourir à d'autres mesures, qu'il pourrait être amené à prendre, pour défendre, dans le strict respect de la Charte des Nations Unies, ses intérêts supérieurs, sa souveraineté et son intégrité territoriale", conclut le communiqué.

Une prochaine visite compromise

Suite à la tournure qu'a prise la relation entre le Maroc et l'ONU, il semblerait que la visite prochaine de Ban Ki-moon au Maroc, prévue initialement en juillet, soit réellement compromise. Le secrétaire général de l'ONU a été en tournée dans la région entre le 1er et 7 mars. Il a visité Tindouf avant de se rendre à Alger où il a rencontré le président algérien. L'objectif de cette tournée? "Faire reprendre les pourparlers entre le Maroc et le Polisario" sur la question du Sahara, selon l'ONU. Pour l'instant, ce n'est pas gagné...



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Ces lunettes du futur veulent en finir avec les verres progressifs

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TECHNO - Si vous avez des lunettes, vous savez certainement à quel point les verres progressifs sont utiles, mais aussi ennuyeux. Ils obligent à regarder par le haut ou le bas des lunettes, en fonction de ce que vous voulez voir net: un livre à quelques centimètres de votre nez ou un panneau à plusieurs mètres de vous.

Une start-up israélienne entend bien mettre fin à ce calvaire. Deep Optics travaille sur des lunettes intelligentes qui disposent d'une sorte d'autofocus qui suit les mouvements de vos yeux, rapporte le MIT Technology Review.

Comment ça marche? Grâce à un cristal liquide à l'intérieur du verre des lunettes qui va changer son indice de réfraction (la manière dont la lumière est déformée par le verre) pour s'adapter à ce que la personne regarde, en temps réel. Pour savoir à quelle distance se trouve l'objet fixé, la lunette dispose de capteurs qui analysent l'écart entre les deux pupilles. Cet écart est proportionnel à la distance de l'objet. Regardez la vidéo ci-dessus pour une présentation du concept.

Selon la société, avec cette technologie, une personne ayant plusieurs problèmes de vue (par exemple presbytie et myopie) pourrait voir aussi bien de loin ou de près avec ces lunettes, sans avoir à baisser ou lever la tête. Deep Optics travaille sur son système depuis trois ans et vient juste de lever 4 millions de dollars pour produire un prototype de lunettes.


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Sept phrases que tout enfant a besoin d'entendre

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Les enfants ne sont pas des objets. Ce sont de petits êtres humains, sensibles, naïfs, peureux, curieux et joyeux. Tout est nouveau pour eux, et le sera longtemps. Or, face à la nouveauté, on peut avoir très peur et se sentir très diminué. Ne l'oublions pas, et n'oublions pas non plus que les enfants ne sont pas là pour combler notre besoin d'affection, que ce ne sont de petits robots à qui l'on inculque les bonnes manières mais de personnes à part entière qui ont besoin de certaines bases pour apprendre à rebondir, à s'estimer, à être attentionné, à comprendre l'intérêt de l'échec pour réussir, un jour, à le tourner en réussite. Ils ont besoin d'une bonne estime de soi. Celle-ci relève avant tout de votre responsabilité de parent.

1. "Je t'aime."

On peut trop gâter son enfant mais on ne lui donnera jamais trop d'amour. En lui disant que vous l'aimez, vous le valorisez. Vous l'assurez qu'il compte pour quelqu'un dans leur entourage. L'aimer lui donne du courage et le temps de grandir. Cela lui offre la possibilité de commettre des erreurs, le réconforte et le rend joyeux. L'amour affermit l'idée qu'il se fait de lui-même et le remplit d'espoir. En disant "je t'aime" à votre enfant, vous lui faites savoir qu'il a de la valeur et mérite d'être aimé. Cela dissipe la peur et lui donne la confiance et la sécurité qui le soutiendront tout au long de sa vie.

Dire à votre enfant qu'il est aimé lui apprend à s'aimer et à aimer les autres.

2. "Je suis fier/fière de toi."

Pour développer une solide conscience de soi, les enfants ont besoin d'un surcroît d'affirmation et de validation. Ils ont soif de votre soutien et de votre reconnaissance. Ils se comportent le plus souvent de sorte à obtenir votre approbation, votre amour et votre consentement. Même si vous n'approuvez pas toujours leur manière de faire, vous devez les inciter à s'atteler à la tâche la plus difficile qui soit: parcourir le chemin qui les mènera à leur indépendance.

Soyez fiers d'eux. Même si de nombreux parents assurent l'être, tout est question de quantité, de créativité et de sincérité.

3. "J'avais tort et j'en suis désolé-e."

En admettant vos erreurs devant vos enfants, vous leur montrez que vous êtes humains et que vous compatissez à ce qu'ils ressentent. En étant honnêtes avec eux, vous leur montrez que la perfection est hors de leur portée et... de la vôtre. Accepter ses propres défauts exige d'être honnête envers soi-même. Ce faisant, vous aidez vos enfants à accepter et à assumer les leurs. Ce qui accroît leur estime de soi. À travers vous, ils apprennent qu'être imparfait n'est pas une tare.

Reconnaître vos erreurs crée un climat de tolérance et d'ouverture d'esprit entre vous et vos enfants qui formera plus tard le socle sur lequel ils construiront leurs relations.

4. "Je te pardonne."

Les parents ont tôt fait de penser que leur temps, leurs besoins, souhaits et désirs passent avant ceux de leurs enfants. C'est pourquoi ils les traitent en "objets", soumis à leurs exigences et leurs désirs, leur manière de faire et leur calendrier. C'est totalement injuste. Nous sommes tous imparfaits, tous coupables de paroles dépassant notre pensée et d'actes excessifs. Nous gâchons tous notre temps, ne tenons pas nos promesses, oublions les choses importantes et échouons parfois. Personne n'est totalement à la hauteur des attentes placées en lui ou par lui. Les enfants sont tout aussi faillibles.

Personne, quel que soit son âge, n'apprécie qu'on lui rappelle perpétuellement ses choix malencontreux ou ses erreurs. Personne n'aime être humilié devant autrui. Les parents doivent trouver un équilibre : confronter leurs enfants aux conséquences de leurs actes et se souvenir qu'ils sont sensibles. Il vous incombe d'apprendre à vos enfants qu'on peut les aimer en dépit de leurs défauts. Pardonnez-leur. Ne les condamnez pas.

5. "Je t'écoute."

Il est essentiel d'écouter ses enfants afin qu'ils sachent que ce qu'ils ont à dire vous intéresse. Cette écoute vous en apprendra long sur eux. Elle vous reliera à leur monde intérieur et provoquera une interaction mutuellement satisfaisante, grâce à laquelle parents et enfants se sentiront appréciés. Afin d'éviter les malentendus, il est bon de leur manifester que vous avez bien compris ce qu'ils disaient. Vous pourrez alors les encourager, les guider et les féliciter.

Les mauvaises relations naissent quand les enfants se sentent ignorés. Être entendu les rassure énormément sur leur importance. Comment voulez connaître vos enfants et être proche d'eux si vous ne les écoutez jamais de manière objective? Si vous vous disputez, c'est que vous n'écoutez pas vraiment. Ils sont différents de vous. Au lieu de leur dire en permanence ce qu'ils doivent faire, écoutez-les puis indiquez la marche à suivre (s'ils le souhaitent) en sollicitant leur avis et leur contribution. Cela les aidera à résoudre les problèmes, discuter des solutions et prendre eux-mêmes la bonne décision.

6. "Tu es responsable."

Grandir passe par la responsabilisation. Lorsque votre enfant prend une décision - avisée ou non -, il doit en assumer les conséquences. C'est en rendant l'enfant responsable de ses actes et décisions que la leçon porte. Il apprend vite lesquels de ses actes ont des conséquences positives ou négatives. Cela lui inculque les comportements responsables. En responsabilisant votre enfant, vous lui montrez que vous croyez dans sa capacité à faire ce qu'il doit faire. L'enfant irresponsable ne saura jamais mener correctement sa vie. On apprend énormément de ses erreurs, même répétées.

7. "Tu as tout ce qu'il faut pour réussir."

L'idée que la réussite résulte de l'effort et de la ténacité s'ancre tôt. Une estime de soi solide est l'armure qui protégera votre enfant des difficultés de l'existence. Apprenez-lui à connaître ses forces et ses faiblesses, et à se sentir bien dans sa peau. Il affrontera mieux les conflits et résistera mieux aux pressions. Il aura le sourire plus facile et affichera une joie de vivre plus spontanée. Votre enfant sera réaliste et optimiste s'il est convaincu d'avoir le bagage pour réussir.

Encouragez-le en lui témoignant votre confiance. Célébrez ses efforts et ses succès, et soutenez-le lorsqu'il échoue. Enseignez-lui que l'échec est une forme de réussite, car c'est par ses échecs qu'il trouvera sa voie vers une vie heureuse et épanouissante.

Laissez l'amour et la discipline être vos guides éducatifs. La discipline et la punition/humiliation sont deux choses différentes. Si vous écrasez l'estime de soi de votre enfant, quel que soit son âge, les effets s'en feront souvent ressentir toute sa vie. Soyez attentifs car, une fois adulte, il lui sera plus difficile de modifier l'image et l'identité qu'il se sera construites. C'est pourquoi, il est sage de songer au développement et à la promotion de cette estime de soi le plus tôt possible, avec cohérence et authenticité. C'est en expérimentant et en tâtonnant encore et encore que votre enfant prendra la mesure de ses capacités. Simultanément, il construira l'idée qu'il se fait de lui-même sur la base des échanges qu'il aura avec les autres. C'est votre amour et votre discipline qui l'aideront à se forger une idée solide et exacte de qui il est. Aimez-le bien.

Cet article, publié à l'origine sur le Huffington Post américain, a été traduit par Julie Flanère pour Fast for Word.

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