HUMOUR - Avec plusieurs amis, il est à la tête des comptes Vine, Instagram et Facebook dénommés "Angry cops", et s'en sert pour donner la vision la plus déjantée des forces de l'ordre américaines. Richard Hy, policier de Buffalo, dans l'Etat de New York, se met ainsi en scène dans des sketchs hilarants censés illustrer sa vie quotidienne (voir la vidéo en tête de cet article).
Un humour parfois osé qui a trouvé son public sur internet, comme en témoignent ses 23 000 abonnés sur Vine, mais qu'a peu goûté sa hiérarchie. À 29 ans, la star des réseaux sociaux vient ainsi d'être mis à pied sans paie: une sanction qui peut durer jusqu'à trente jours, et qui fait suite à plusieurs avertissements. Richard Hy va devoir choisir entre sa carrière de policier et ses débuts (réussis) d'humoriste.
SPORT - On le sait, les pères aiment endosser le costume du super héros. L'instinct de ce papa en est la preuve puisqu'il lui a suffi d'un réflex pour sauver son fils d'un terrible coup de batte de baseball.
C'est lors d'un match d'entraînement de printemps, où les Pirates de Pittsburgh affrontaient les Braves d'Atlanta à Kissimmee en Floride, que la scène a eu lieu.
Alors que les adultes à proximité du jeune garçon tressaillaient tous, Shaun Cunningham a coincé son avant-bras devant le visage de son fils, pour dévier une batte de baseball, lâchée à toute vitesse.
"@BiertempfelTrib Les deux cadres montrent à quel point la batte était proche de la tête du garçon"
L'enfant, âgé de huit ans, tentait d'envoyer une photo du joueur Danny Ortiz à sa mère, en utilisant le téléphone portable de son père.
"Je regardais le jeu et j'ai vu la batte voler", a déclaré Shaun Cunningham à la chaîne Bay News 9. " Elle a juste glissé des mains de Danny Ortiz, et je l'ai vu se diriger vers mon fils. Je n'avais pas beaucoup de temps, il fallait que je le protège."
La photo, prise par Christopher Horner, est devenue virale sur Twitter et ne cesse d'être partagée.
BANQUES - La plus grande banque du Maroc, Attijariwafa, et la plus grande banque d'Espagne, Santander, viennent de signer un accord pour faciliter les démarches de leurs clients respectifs. Ainsi, les clients de la banque espagnole présents au Maroc auront accès à des services bancaires. Même chose pour les clients Attijariwafa présents dans des pays où Santander est présente.
"L'incorporation d'Attijariwafa Bank à notre bureau international est un nouveau moyen pour appuyer internationalisation de nos clients" a déclaré Ángel Rivera, directeur général et responsable de la division banque commerciale chez Santander. "Nous offrons à nos clients des solutions bien spécifiques pour contribuer à leur progrès et leur développement dans de nouveaux marchés"
Le groupe Santander est un des actionnaires d'Attijariwafa Bank à hauteur de 5.26%, ce qui en fait un des actionnaires privés les plus importants du groupe.
SOCIÉTÉ - Elle est l'une des figures les plus emblématiques du milieu associatif marocain. Aïcha Ech-Chenna se bat depuis plus de 30 ans pour venir en aide aux mères célibataires en leur permettant de se prendre en charge pour prévenir l’abandon des enfants.
Son combat qu'elle mène dans le cadre de son association Solidarité féminine lui a valu plusieurs distinctions dont l’Opus Prize (États-Unis), l'équivalant du prix Nobel de l'humanisme, le Prix Donna dell'anno (Italie) et la Légion d’honneur de la République française au grade de chevalier. Preuve du rôle important qu'elle joue au Maroc, elle a été officiellement consultée en 2015 lors de l'élaboration de la loi légalisant l'avortement sous certaines conditions.
A l'occasion de la journée internationale des femmes, Aïcha Ech-Chenna nous reçoit au siège de son association à Casablanca. Et livre un regard sans concession sur la société marocaine et sa lutte au long cours pour aider les mères célibataires.
SPORT - Marrakech s'apprête à recevoir un convoi un peu particulier du 18 au 20 mars. L'association Miss Moto Maroc organise son cinquième rassemblement de motardes pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes célébrée chaque année le 8 mars.
Rebaptisé "March Moto Madness" (la folie de la moto de mars), cet événement vise à rassembler les bikeuses de tout le pays qui défileront dans les rues de la ville ocre sur leurs bolides. Pendant trois jours, les motardes participeront aussi à des animations sportives, soirées et remises de trophées.
Un événement qui vise à réunir toutes les passionnées de moto pour montrer que le domaine n'est pas réservé qu'aux hommes. "Alors que les femmes motardes ne représentent que 2%, quoi de mieux que la moto pour défendre la liberté, l’émancipation, le refus des convenances?", explique au magazine Motomag Dalila Mosbah, présidente-fondatrice de l’association.
"Notre souhait serait que March Moto Madness devienne une grande concentration comme il en existe déjà en Europe ou aux États-Unis", ajoute Mme Mosbah, qui a créé l'association en 2011 et a participé à des dizaines de marathons et semi-marathons nationaux ou internationaux.
En plus de l'organisation de rassemblements sportifs et de loisirs, l’association organise également des actions sociales et caritatives à travers le royaume.
PEOPLE - De passage à Marrakech, l'actrice française Laura Smet a partagé sur son compte Instagram les photos de son séjour dans la ville ocre. Parmi les photos postées, son selfie au naturel a attiré le regard des internautes et de la presse française.
La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye a elle aussi succombé à la tendance du selfie au naturel, et s'affiche sans une once de make-up. La réaction des internautes ne s'est pas fait attendre. "Très belle au naturel", "Il y a comme une ressemblance avec ton papa", "il y'a des femmes qui n'ont vraiment pas besoin de maquillage".
La presse française n'a pas tari d'éloges sur celle qui a longtemps combattu son addiction aux drogues qui allait lui coûter la vie à deux reprises en 2010. Pendant cette période difficile, elle a pu compter sur le soutien de son père.
"Mes parents ne m'ont jamais laissée tomber durant cette période difficile. Ils sont mes héros (...) Ce n'est pas facile d'être fille de ..., de trouver sa place, de se réinventer", a-t-elle confié à Madame Le Figaro plus tôt dans l'année.
Désormais débarrassée de ses anciennes addictions, Laura Smet s'affiche plus rayonnante sous le soleil de Marrakech.
JOURNÉE DE LA FEMME - Le 8 mars, la communauté internationale célèbre la journée internationale des droits des femmes. Afin d'éviter toute confusion, remplaçons l'idée de célébration par celle d'une mobilisation individuelle et collective pour mettre fin aux inégalités entre les femmes et les hommes. D'aucuns définiront cet idéal comme une problématique occidentale, une fantaisie importée et secondaire. Pourtant, il n'en est rien.
Gage de vitalité démocratique et urgente priorité transversale, l'égalité femmes-hommes est à la fois un droit humain fondamental et un impératif économique et social, au Maroc comme ailleurs. Puisque la journée du 8 mars est une occasion supplémentaire pour porter un regard introspectif et authentique sur les acquis et les défis des transformations enregistrées en matière d'égalité femmes-hommes, arrêtons nous un instant sur le Maroc.
Classé 139ème sur 145 pays dans le Global Gender Gap publié par le Forum économique mondial, le bilan s'impose pour un Maroc qui ne semble pas profiter d'un contexte pourtant favorable à l'émancipation des femmes. Un contexte marqué par les avancées constitutionnelles de 2011, ainsi que l'alignement du Maroc sur les normes internationales avec notamment la levée des réserves à la Convention sur l'Elimination de toutes les formes de Discrimination à l'égard des Femmes (CEDAW).
L'élaboration de stratégies nationales et de politiques publiques, l'établissement de mesures temporaires spéciales, et la mise en place de mécanismes de budgétisation sensible au genre participent également à l'instauration d'un climat plus égalitaire entre les Marocaines et Marocains. Cependant, il existe encore des lacunes juridiques, un décalage entre l'égalité de jure et de facto ainsi que l'enracinement de pratiques et normes socio-culturelles profondes qui perpétuent les discriminations directes et indirectes à l'égard des femmes et des filles.
La plus honteuse des atteintes aux droits humains des femmes est sans doute la violence à leur encontre. Sous ses formes nombreuses et diverses, elle touche 62,8% des femmes de 18 à 64 ans. Outre les dangers qu'elle représente, la violence - exacerbée par l'acceptation sociale et l'impunité qui l'entourent - réduit la mobilité des femmes et accroit la ségrégation spatiale. Par ailleurs, il n'existe pas à ce jour de législation contre la violence conjugale alors même qu'elle représente 55% des cas de violences.
Le système éducatif inégalitaire, la double vulnérabilité dont souffrent les filles et femmes en milieu rural, ou encore le mariage des mineures qui a représenté plus de 11,7% des unions marocaines en 2013, méritent également de retenir notre attention. Entre un plafond de verre et un plancher précaire, le sexisme - ordinaire, ambivalent ou hostile - sévit également dans le monde du travail. Il concerne à la fois le secteur privé et le secteur public, avec les inégalités d'accès au marché, les différences salariales, et la conciliation entre vie privée et vie professionnelle qui incombe majoritairement aux femmes.
Le modèle patriarcal demeure profondément ancré dans une société où les stéréotypes de genre empêchent aux femmes de réaliser leur potentiel et de participer pleinement à la vie politique, économique et sociale du pays. D'autre part, dresser le bilan de l'état de l'égalité femmes-hommes au Maroc revient à identifier l'instrumentalisation à la fois politique et religieuse de la cause féminine. Le réfèrent religieux sert tantôt à légitimer les contradictions, tantôt à réprimer les libertés, même dans l'intimité la plus profonde.
Si le genre, en tant que rapport social hiérarchisé entre les hommes et les femmes, structure le Maroc, il n'est autre que l'œuvre d'une construction sociale basée sur une interprétation biaisée et figée des textes religieux. Bien que minoritaire, la polygamie est ainsi l'exemple d'une pratique préjudiciable qui accepte tacitement qu'un homme puisse valoir plusieurs femmes et illustre l'étendue des doubles standards et des traitements différenciés. Face à cette liste non exhaustive des discriminations à l'égard des femmes, pouvons-nous nous contenter d'une seule journée pour défendre les droits des femmes et promouvoir leur autonomisation?
Si le 8 mars se célèbre aujourd'hui, le combat pour l'égalité se mène au quotidien. Il s'adresse à la fois aux hommes et aux femmes car l'égalité de genre n'est pas une équation à somme nulle. Elargir les droits, les opportunités et les responsabilités des uns, ne se fait pas au détriment des autres. Il nous appartient alors de faire entendre notre voix, de conquérir nos droits, sans plus attendre qu'on nous les octroie. Pour finir, rendons hommage au dynamisme de la société civile, aux institutions comme ONU Femmes, et à tous celles et ceux qui nous inspirent, amorcent ou accompagnent le changement.
MODE - La fille de Will Smith et Jada Pinkett-Smith, la chanteuse et actrice de 15 ans, Willow Smith, a été choisie par Karl Lagerfeld pour devenir la nouvelle égérie de la griffe Chanel.
Après son frère, Jaden Smith, qui a posé pour Louis Vuitton, c'est donc au tour de la benjamine de la famille Smith de prêter son image à une grande enseigne de luxe. La nouvelle a tout simplement été dévoilée sur le compte Twitter de Chanel, avec photo de Willow Smith et Karl Lagerfeld à l'appui.
L'adolescente, connue pour son look excentrique, était aux premières loges du défilé Chanel à Paris, ce mardi 8 mars, accompagnée de sa mère Jada Pinkett Smith, l'actrice à l'origine de la controverse sur le manque de diversité au sein des Oscars. Elle a d'ailleurs boycotté la cérémonie afin de dénoncer le manque de noirs parmi les acteurs nommés le 28 février dernier.
Willow Smith et Jada Pinkett-Smith posent au défilé Chanel.
La jeune Willow Smith connaît une carrière florissante depuis l'âge de 11 ans. Si elle est déjà actrice, c'est en 2011 que le titre "Whip My Hair" la révèle comma chanteuse auprès du grand public. Son deuxième album, "3" est sorti il y a deux ans.
Le fait que Karl Lagerfeld ait choisi l'adolescente comme égérie n'a rien d'un hasard. Elle s'affiche régulièrement avec des vêtements de la griffe qu'elle affectionne tout particulièrement comme le chanteur Pharell Williams. Ce dernier a d'ailleurs déjà pris la pose pour Karl Lagerfeld aux côtés du mannequin Cara Delevigne.
Et si les griefs des usagers à l'égard du gendarme des télécoms n'ont pas changé, ce sont principalement les déclarations de responsables marocains, jugées déconnectées de la réalité, que les internautes pointent du doigt.
Il y a d'abord eu cette série de tweets du ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, en direct de l’événement, décriées par les internautes.
@MyHafidElalamy ça a été votre visioconference M. Le ministre?! Il vous a fallu une autorisation de l'ANRT ou avez-vous eu recours à la VPN
Mais surtout, les déclarations du principal intéressé, le patron du régulateur du secteur Azzedine El Mountassir Billah, à l'origine du blocage des applications utilisant la VoIP. "Le monde numérique, un formidable espace de liberté et outil inégalable d'échange, de partage et de rapprochement", a-t-il souligné lors de la cérémonie d'ouverture de cet évènement, qui, rappelons-le, prévoit des visioconférences sur... Skype.
POLITIQUE - Alors qu'une seule femme faisait partie du premier gouvernement d'Abdelilah Benkirane, les nombreux remaniements ont fait monter ce chiffre à six. Mais si le Maroc reste moins bien classé en matière de parité au pouvoir, comparé à la moyenne des gouvernements européens, force est de constater que ces six ministres représentent le résultat du combat mené pendant plusieurs années pour renforcer la participation des femmes dans la vie politique.
Retour sur le parcours des six femmes ministres au sein de l'Exécutif, qui contribuent à favoriser la représentativité des femmes et à conférer un nouveau souffle à la cause féministe.
INSOLITE - Il a pris la voie express en sens inverse. Mais n'a pas été blessé, car elle était embouteillée ce mardi matin. Un tigre a été vu à Doha marchant tranquillement entre des voitures dans un embouteillage sur l'une des voies de la capitale du Qatar.
Des photos et une vidéo circulant sur les réseaux sociaux ont montré ce tigre, traînant une longue chaîne, déambuler entre des voitures, comme le montre la vidéo ci-dessus. L'animal a ensuite été capturé, alors qu'il s'était réfugié sous un véhicule, selon une de ces vidéos qui ont fait le "buzz" dans ce riche Etat gazier du Golfe.
On ignore comment le tigre s'est échappé mais le ministère de l'Intérieur a annoncé sur Twitter l'ouverture d'une enquête. De nombreux Qatariotes possèdent des animaux sauvages qu'ils maintiennent en captivité. L'année dernière, les autorités avaient appelé les propriétaires d'un jeune guépard à se faire connaître après que l'animal avait été retrouvé au nord de Doha.
CINÉMA - Il est apparu du jour au lendemain et on le voit partout depuis quelques semaines. Entre son prix du Meilleur jeune acteur aux Critics Choice Awards pour son rôle dans “Room”, qui sort ce mercredi en France, et ses phrases bien senties aux Oscars le 28 février dernier, le jeune acteur canadien Jacob Tremblay a attiré tous les projecteurs sur son petit minois angélique.
Un engouement justifié par sa prestation dans le film de Lenny Abrahamson, pour lequel Brie Larson, qui joue le rôle de sa maman, a remporté l’Oscar de la Meilleure actrice. Âgé de 9 ans, Jacob Tremblay y interprète Jack, un petit garçon séquestré avec sa mère, Joy. Né en captivité de l’union de celle-ci et de son agresseur, Jack grandira jusqu’à ses 7 ans dans une seule pièce, le monde extérieur uniquement décrit par sa mère et rêvé dans ses pensées.
Comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessous, le petit homme est également loin d’être timide lorsqu’il s'agit de répondre aux questions des journalistes. Il maîtrise même déjà les mimiques d’acteur hollywoodien classique:
Véritable coqueluche des tapis rouges, Jacob Tremblay en profite pour immortaliser tous les instants passés en compagnie de star. Sur son compte Instagram, géré par ses parents, les photos où il est entouré de célébrités se comptent pas dizaines. Il pose ainsi au côté de...
Une photo publiée par Jacob Tremblay (@jacobtremblay) le
Son père connu pour son physique est avant tout inspecteur de police à Vancouver, au Canada, sa maman, elle, est mère au foyer. Une famille assez banale si on fait exception de ses enfants. Comme l’explique le New-York Times, ses parents d’abord méfiants par rapport à l’univers médiatique, ont finalement accepté que leur fille Emma, la grande sœur de Jacob, tourne dans le film Elysium. L’agent d'Emma a ensuite repéré le nouveau prodige d’Hollywood avant de mettre également son grappin sur sa petite sœur Erica.
Malgré son costume trois pièces et les projecteurs braqués sur lui, Jacob Tremblay reste un petit garçon normal avec ses rêves et ses passions. Sur le plateau de Conan O’Brien, il a ainsi clamé son amour pour la saga Star Wars, dans laquelle il rêve d’apparaître. "Vous ne savez pas combien de fois je lui ai demandé (à Colin Trevorrow le réalisateur du futur Star Wars IX)", répond-il lorsque l’animateur lui demande s’il souhaiterait jouer dans le prochain opus. "Je lui disais chaque jour sur le tournage (de The Book of Henry, son prochain film): je peux être un bébé Ewok, je peux être un jeune Skywalker dans un flashback, un bébé Chewbacca..."
ÉCONOMIE - L'annonce avait été faite en septembre 2015, c'est désormais chose faite. La Banque africaine de développement (BAD) a signé, ce mercredi 9 mars, un accord de prêt d’un montant de 112,86 millions d’euros (environ 1,2 milliards de dirhams), en faveur de la société Nador West Med.
Ce prêt permettra de financer la construction des infrastructures portuaires de la première phase de ce complexe géant, niché dans le nord-est du Maroc, a annoncé la BAD lors d'une cérémonie à laquelle ont pris part le ministre de l'Économie et des finances Mohammed Boussaid, Fouad Brini, président du conseil d’administration de Nador West Med, Mohamed Jamal Benjelloun, directeur général de Nador West Med et Yacine Fal, représentante résidente de la BAD au Maroc.
Un grand port et un pôle commercial, industriel, logistique et tertiaire qui s’étendra sur une zone franche d’environ 1.500 hectares, ainsi qu’une zone extra portuaire d’environ 2.500 hectares. Voici les principales sections qui composeront le noyau du complexe portuaire qui sera mis en exploitation de manière progressive à partir de 2021.
"Nador West Med, permettra d’améliorer le taux d’équipement en infrastructures portuaires du Maroc en général et dans la région de l’Oriental en particulier", indique la BAD dans un communiqué.
Et d'ajouter qu'il "contribuera à l’accroissement de la compétitivité logistique de toute l’économie nationale, à l’attractivité, à la valorisation du potentiel économique de cette région et à l’amélioration des conditions de vie des populations qui y vivent, par les effets d’entraînement escomptés, notamment, en rapport avec le développement attendu de plusieurs filières industrielles, des activités commerciales et des services".
Un port de telle ampleur aurait pour but d’attirer des "investissements nationaux et internationaux" et crée de ce fait des emplois, selon la société en charge du projet.
Nador West Med est co-financé par la BAD, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et le Fonds arabe pour le développement économique et social.
LOI - Près de 5 ans, jour pour jour, après la création de l'institution du Médiateur, qui est venue remplacer Diwan al madhalim (le Bureau des doléances), le Médiateur s'apprête à connaître une tranformation qui viendra renforcer ses prérogatives.
Un projet de loi relative au Médiateur du royaume a, récemment, été finalisé par les légistes du ministère de la Justice. "Le projet de loi sera transmis au Secrétariat général du gouvernement (SGG) avant le 15 avril", indique au HuffPost Maroc le ministre de la Justice et des libertés Mustapha Ramid.
Si les détails de la nouvelle loi n'ont pas encore été rendus publics, il est attendu qu'elle vienne renforcer les prérogatives et les compétences de l'institution du Médiateur, notamment sur les aspects relatifs à la médiation et la conciliation entre les citoyens et l'administration, l'examen des cas où le comportement de l’administration s’avère contraire à la loi, la réception et le traitement des plaintes et des doléances des citoyens ainsi que la contribution à l’enracinement des valeurs de la gouvernance dans le gestion des services publics.
Une institution pour l'intermédiation entre citoyens et administration
Créée le 17 mars 2011 par Dahir, l'institution du Médiateur est chargée de promouvoir l’intermédiation entre les citoyens, individus ou groupes, et les administrations ou tout organisme disposant de prérogatives de puissance publique, et d’inciter ces dernières à respecter les règles de la primauté du droit.
Le Médiateur est nommé par dahir pour une période de cinq ans, renouvelable une seule fois. Il est choisi parmi les personnalités reconnues pour leur probité, leur impartialité et leur attachement aux règles de la primauté du droit et aux principes de la justice et de l’équité, et est, par ailleurs, membre du Conseil national des droits de l'homme (CNDH). L'actuel Médiateur du royaume est le bâtonnier Abdelaziz Benzakour, qui a été élu à ce poste le 15 octobre 2015.
SOCIÉTÉ - "Mon mari me frappe. Il abuse de moi. Ma famille ne m'aide pas. Ils me disent: 'sois patiente, il va changer'. La première fois, je suis allée à la police. Ils ne m'ont pas crue et m'ont dit de rentrer à la maison."
Ainsi commence une nouvelle vidéo réalisée par la comédienne marocaine Mounia Magueri, connue pour ses sketches comiques sur les questions de société. Dans cette vidéo, elle joue tour à tour les rôles d'une victime de violences conjugales, d'un mari brutal, d'un officier de police et d'un procureur. Les propos tenus par chaque personnage fictif illustrent le problème de la violence domestique.
Dans cette vidéo, la comédienne et activiste féministe Mounia Magueri joue le rôle d'une victime de violence domestique, d'un mari violent, d'un officier de police, et d'un procureur--soulignant ainsi le problème de la violence conjugale sous plusieurs angles.
Le Maroc ne dispose pas de loi contre la violence conjugale et les brutalités commises à l'encontre des femmes sont monnaie courante. Une étude effectuée en 2009-2010 par le gouvernement a établi que près des deux tiers des femmes avaient subi des violences physiques, psychologiques, sexuelles ou économiques. Parmi elles, environ 55% ont signalé avoir subi des violences " conjugales".
En février, Human Rights Watch a publié un communiqué sur la faible réponse du Maroc face au problème de la violence familiale, en termes de prévention des violences, de protection des victimes, et de poursuites à l'encontre des agresseurs. Nous avons interrogé 20 victimes de violences familiales. Elles ont affirmé que leurs maris, leurs partenaires ou d'autres membres de leur famille leur avaient asséné des coups de poing ou de pied, les avaient brûlées, poignardées et violées.
Beaucoup de ces femmes nous ont dit que la police n'avait pas enregistré leurs dépositions, leur avait dit de partir et avaient refusé d'ouvrir une enquête ou d'arrêter les auteurs de ces abus, même quand des procureurs leur en avaient donné l'ordre. En l'absence de loi sur les violences domestiques, les responsables marocains manquent de directives sur la manière de traiter ce genre d'affaire.
Ils sont également dépourvus de mécanisme comme les "ordonnances de protection", très courantes dans d'autres pays, qui interdisent aux agresseurs d'approcher de nouveau leur victime. Les récits de quatre de ces femmes ont été mis en lumière dans une campagne lancée par Human Rights Watch dans les médias sociaux à l'intention de la ministre marocaine des Femmes et de la Famille, Bassima Hakkaoui, avec le hashtag arabe الحقاوي_عطيني_حقي#, qui signifie "Hakkaoui: Donne-moi mes droits".
Le gouvernement marocain a rédigé un projet de loi sur les violences faites aux femmes, mais le projet est en attente d'examen et d'adoption depuis 2013. Bien que ce projet comporte des éléments positifs, il ne contient pas de définition forte de la violence familiale, et ne considère pas le viol conjugal comme un crime.
Le 8 mars, c'est la Journée internationale de la Femme, et les femmes marocaines exigent que le gouvernement adopte une loi vigoureuse sur les violences à leur égard.
Dans sa vidéo, Mounia Magueri interpelle ainsi la ministre marocaine des Femmes et de la Famille: "Bougez-vous un peu, s'il vous plait, retroussez vos manches et sortez-nous un projet de loi sérieux."
CINÉMA - Du 18 au 20 mars, les cinéphiles marocains pourront se rendre à des projections de films originaires de l'Hexagone dans pas moins de cinq villes, dans le cadre de la première édition du festival du cinéma français.
Au Mégarama de Casablanca, au Mégarama et au Colisée de Marrakech, à la cinémathèque de Tanger, à l'Avenida de Tétouan et à l'Institut français de Meknès, plusieurs longs métrages seront projetés lors de ce festival organisé par l'Institut français.
Pour marquer le coup, la comédie "La vache" sera projetée en avant-première le 18 mars à Casablanca en présence de nombreux artistes ayant participé au film, dont l'humoriste franco-marocain Jamel Debbouze.
La jeune actrice Zita Hanrot, qui a reçu le César du meilleur espoir féminin pour son rôle dans "Fatima" sera également de la partie. L'actrice principale de ce long métrage, Soria Zeroual, qui a été nommée dans la catégorie "Meilleure actrice" aux César, aux côtés de Loubna Abidar, fera aussi le déplacement. Cette panoplie d'artistes se rendra par la suite aux projections de Marrakech et Tanger.
Au programme, le long métrage "Fatima", sacré meilleur film français aux César, mais aussi "Un+Une" de Claude Lelouch, "A peine j'ouvre les yeux" de Leyla Bouzid, "Les saisons" de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, "Le convoi" de Frédéric Schoendoerffer et "Paris-Willouby" de Quentin Reynaud et Arthur Delaire.
INTEMPÉRIES - Une tempête s'est abattue le 9 mars sur les Émirats Arabes Unis. Ce pays de la péninsule arabique, habituellement l'un des plus arides au monde, a subi des pluies torrentielles et des vents de plus de 130 km/h.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de cet article, aux dégâts provoqués par les bourrasque se sont ajoutées des inondations qui ont recouvert en quelques minutes les rues d'Abou Dhabi, la capitale du pays. Des images largement partagées sur les réseaux sociaux par les Émirats.
Le ministère de l'Éducation a décidé de fermer les écoles du pays jusqu'au 10 mars, et l'aéroport d'Abou Dhabi a annulé ses vols de la journée. Ces intempéries devraient continuer au moins jusqu'à jeudi.
SANTÉ - Charlie Crenshaw, six mois, est une petite fille dynamique au très joli sourire mais ce n’est pas toujours ce que les gens remarquent en premier. Ils ont plutôt tendance à demander ce qu’elle a sur le visage.
Généralement, l’hémangiome -une tumeur bénigne dont on ne connaît pas la cause et dont on ne peut se prémunir- finit par "se résorber ou disparaître", écrit Katie sur son blog, Twelve and Six. Elle y explique aussi sa réponse aux nombreux inconnus, amis et membres de sa famille qui s’empressent de lui parler de l’hémangiome de Charlie.
"Inutile d’en parler chaque fois que vous la regardez. Nous voyons ce qui est derrière cette tâche. Charlie est Charlie, et l’hémangiome fait partie d’elle. Il n’est pas nécessaire de faire constamment des commentaires là-dessus, d’émettre des critiques, ou de poser des questions. Ça ne me dérange pas de renseigner les curieux mais je n’ai pas besoin de votre avis sur l’évolution de sa tumeur ou sur de possibles séquelles. Cela fait partie de sa beauté bien à elle. L’hémangiome ne disparaîtra peut-être jamais mais vous savez quoi? Ce n’est pas grave. J’aimerais plutôt discuter de sa dernière prouesse, de son sourire extraordinaire ou de ses yeux magnifiques."
Katie espère que les jolies photos de Charlie qu’elle poste sur Instagram changeront la façon dont les gens voient sa fille et tous ceux qui n’ont pas un physique commun.
"J'aimerais que les ‘différences’ en termes d’apparence se normalisent", confie-t-elle au Huffington Post. "Les gens ont tendance à avoir spontanément pitié de ceux dont le physique est différent et j’aimerais changer cet état d’esprit."
Katie espère ainsi que les gens apprendront à connaître la vraie Charlie.
"C’est une enfant dynamique. Tout le monde me dit qu’elle a un regard perçant, qu’elle semble plus âgée, comme si elle comprenait bien plus de choses que nous le pensons. Elle est très motivée et essaye déjà de se mettre debout."
Après avoir évoqué l’histoire de Charlie, Katie a fait l’objet de critiques fondées sur des perceptions erronées qu’elle aimerait clarifier.
"Je ne crois pas lui faire de tort en choisissant de ne pas faire retirer son hémangiome dans le seul but de lui éviter d’être harcelée", explique-t-elle. "Quand j’étais petite, on se moquait de moi alors que je n’avais aucun problème. Je pense que la meilleure manière de protéger nos enfants du harcèlement, c’est de leur donner confiance en eux et de leur apprendre certaines valeurs."
Une photo publiée par k a t i e • c r e n s h a w (@katiemcrenshaw) le
"Mon amour de petite fille en visite dans la ville de maman."
"Tout le monde veut protéger son enfant du harcèlement, mais les petits peuvent être sans pitié", poursuit-elle. "Ils s’en prennent aux autres à cause de leurs noms, de la marque de leurs chaussures ou de leur façon de parler. N’importe qui peut être pris pour cible."
Katie souhaite aussi faire savoir que sa famille accepte de répondre aux questions sur "la tâche de naissance" et qu’elle comprend l’inquiétude et la compassion d’autrui. "Nous souhaitons simplement expliquer notre façon de voir les choses et peut-être amener les gens à s’interroger sur leur manière de penser et les mots qu’ils emploient."
Malgré les commentaires négatifs, cette maman dit avoir reçu des dizaines d’e-mails encourageants de parents d’enfants atteints d’hémangiome et d’adultes qui en avaient eu quand ils étaient petits.
Comme elle l’écrit sur son blog: "Gardez votre pitié pour vous. Charlie est une petite fille en pleine forme et nous sommes comblés. Son hémangiome a aussi peu d’incidence sur sa personnalité qu’une tache de rousseur. Pas besoin d’en parler ou d’espérer qu’il disparaisse."
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"Enfin prêts pour notre petit week-end. J’aime beaucoup cette petite couette de chez @frecklebabyllc. Elle a une épaisseur idéale et les motifs sont adorables! Elle n’en a plus beaucoup, alors n’attendez pas! Vous bénéficierez de 20% de remise avec le code: twelve&six!"
INSOLITE - Un avion de la compagnie Easy Jet qui effectuait la liaison entre Marrakech et Londres a été contraint d'atterrir d'urgence à l'aéroport de Bordeaux, lundi 7 mars. La raison? Un des passagers, complètement ivre, a tenté d'ouvrir une porte de l'Airbus A320 à plus de 9.000 mètres d'altitude, rapporte France bleu, qui cite The Daily Mirror.
Avant d'en arriver là, ce Britannique de 32 ans s'en était d'abord pris à sa petite amie, avant de décider de...quitter l'avion en plein vol. Décidément très agité, l'homme a été maîtrisé par l'équipage qui a décidé par mesure de sécurité d'atterrir à Bordeaux. Il a alors été interpellé par la police française, qui a dans la foulée ouvert une enquête.
"Il a bu du rhum ou du whisky, mais quand l'équipage lui a confisqué la bouteille, il était déjà trop tard", a confié un témoin au journal anglais. Comme le montre une vidéo publiée par un média italien, l'homme était tellement éméché qu'il était incapable de marcher au moment de son arrestation.
CULTURE - Plus que jamais, la ville de Rabat s'impose comme la capitale de la culture au Maroc. Quelques jours après avoir donné le coup d'envoi des deux futures gares de Rabat, le roi Mohammed VI a lancé, mardi 9 mars, les travaux de deux projets phares du programme Wessal Bouregreg: la Bibliothèque des archives nationales du royaume du Maroc et la Maison des arts et de la culture.
La "Vallée culturelle". c'est le nom donné par les concepteurs du projet à la zone qui accueillera, sur les deux rives de l’embouchure du fleuve Bouregreg, près de la tour Hassan et du Mausolée Mohammed V, ces deux établissements culturels. La zone du projet accueillera aussi une place culturelle ainsi qu'un musée et des espaces d’exposition.
Une bibliothèque de près de 15.000 m2
Dans le détail, la Bibliothèque des archives nationales du royaume du Maroc nécessitera un investissement de 250 millions de dirhams. Avec une superficie de 14.900 m2, elle représentera la prolongation du Grand théâtre de Rabat, conçu par l'architecte irako-britannique Zaha Hadid. Une place culturelle viendra connecter les deux équipements.
La nouvelle bibliothèque devrait abriter plusieurs événements culturels: des expositions thématiques ou encore des projections de documentaires sont prévues. Doté de matériel à la pointe de la technologie, ce nouveau lieu dédié à l'histoire permettra d'inclure des contenus 3D ou encore des projections afin de présenter les archives du royaume au grand public.
Ce n'est pas tout, car la bibliothèque des archives aura également pour mission "la sensibilisation aux métiers de sauvegarde, de restauration et de numérisation des archives", lit-on dans un communiqué portant sur le projet Wessal Bouregreg.
"Devenir le vivier de talents"
La Maison des arts et de la culture, elle, mêlera détails historiques et architecture contemporaine. Ce projet, qui s'étend sur 14.300 m2 nécessitera une enveloppe de 200 millions de dirhams. La Maison des arts et de la culture, que le projet présente comme le futur incontournable "vivier de talents, de savoirs et de savoir-faire", accompagnera les jeunes artistes et contribuera à constituer des réseaux des créatifs marocains.
Wessal Bouregreg est un projet urbain portant sur l’aménagement et la réhabilitation d'une partie de la vallée et des rives du fleuve Bouregreg. Le projet, lancé par le roi Mohammed VI en mai 2014, sera réalisé entre 2014 et 2018, et est le plus important projet d’investissement de Wessal Capital, vu le budget de 9 milliards de dirhams qu'il a mobilisé.
Dans le cadre de la stratégie Rabat Ville Lumière, qui ambitionne de faire de Rabat la capitale marocaine de la culture, Wessal Bouregreg aura pour missions de contribuer à la valorisation du patrimoine et à la promotion des cultures des deux villes de Salé et Rabat. Ainsi, le projet Wessal Bouregreg prévoit la construction d'importantes infrastructures culturelles, tel le Grand théâtre de Rabat, le Musée de l’archéologie et des sciences de la terre, ainsi que la Maison de l'art et de la culture.
Ces lieux culturels s'ajouteront à ceux déjà édifiés durant les précédentes années, comme le Musée Mohammed VI, premier musée d'art moderne et contemporain au Maroc, ou encore la Bibliothèque nationale du royaume du Maroc (BNRM).